
Vie de campus
Challenge INSA Rugby Cup : l’INSA Lyon s’impose
Inspirés par l’un des plus vieux derbys de l’ovalie du monde réunissant les universités d’Oxford et Cambridge, l’INSA Lyon et l’INSA Toulouse ont dorénavant leur « varsity match » bien à eux : le Challenge INSA Rugby Cup. Jeudi 13 février dernier, les rugbymen toulousains se sont ainsi inclinés sur leur terrain, 12 à 18 face aux Chap’s Angels de l’INSA Lyon.
Les deux équipes insaliennes n’en étaient pas à leur coup d’essai pour ce premier challenge inter-INSA puisqu’elles ont, presque à tour de rôle, l’habitude de remporter le championnat de France des Grandes Écoles. Pour Hervé Bizzotto, professeur en charge du rugby à l’INSA Lyon et son homologue toulousain Philippe Ducousso tous deux à l’initiative du premier Challenge INSA Rugby Cup, ce match était une belle opportunité de réunir deux équipes d’un très beau niveau de rugby universitaire. Sur le terrain, la présence des étudiants-ingénieurs dont certains espoirs du Stade Toulousain et du LOU Rugby était également l’occasion de rappeler l’importance du sport dans les écoles du groupe INSA. C’est donc sous les yeux des 400 supporters autour du terrain de rugby de l’INSA Toulouse que l’équipe lyonnaise s’est imposée au terme d’une rencontre très disputée.
Après un premier essai marqué à la quinzième minute par Brahim Mahmoudi suivi d’une transformation et une pénalité de trois points de Léopold Fayolle, les rouges lyonnais menaient la rencontre lorsque l’équipe toulousaine a répliqué par un essai quelques minutes avant la mi-temps, inscrivant le score 5 à 13. La seconde période aura été l’occasion pour l’INSA Toulouse d’aplatir un dernier ballon dans l’en-but des Chap’s Angels, avant de le transformer 12 à 13 à la 50e avant un ultime essai à la 70e minute d’Alexandre Chaillou, signant une belle victoire de 18 à 12, malgré une dernière transformation sur le poteau.
La rencontre s’est conclue dans une atmosphère fraternelle et enjouée, par la remise du trophée par Thomas Castaignède, ancien international de rugby et ingénieur INSA Toulouse présent pour l’occasion qui a déclaré, en plaisantant « n’avoir jamais perdu contre l’INSA Lyon en son temps ». La naissance d’un derby insalien bientôt mythique ?

Formation
Nouvelle médaille d’or pour l’équipe INSA-UPS au concours iGEM du MIT à Boston
Avec une nouvelle médaille d’or, le prix « Information processing », le prix « Meilleur design appliqué » et des nominations dans 6 autres catégories, l’équipe iGEM INSA-UPS se positionne dans le top 5 des 173 équipes « undergraduate » !
Son sujet 2017 : la détection et traitement du choléra dans l’eau contaminée
Cette année, l’équipe composée d’étudiants INSA Toulouse, de l’Université Paul Sabatier et de l’INSA Lyon s’est engagée dans la lutte contre le choléra. Cette maladie due à la bactérie Vibrio choleræ se manifeste par une infection intestinale aiguë, provoquant des milliers de décès chaque année. Elle se propage de façon épidémique par la contamination de l’eau, notamment dans les pays en voie de développement, victimes de catastrophes naturelles ou de conflits (comme actuellement au Yémen).
Les très beaux résultats du projet témoignent de la capacité de l’équipe iGEM 2017 à répondre aux exigeants critères de la compétition internationale. La qualité du travail effectué a été soulignée par 8 nominations à des prix spéciaux, dans les catégories suivantes :
- Meilleur projet dans la catégorie "Information Processing"
- Meilleur site web
- Meilleure présentation
- Meilleur design appliqué
- Meilleur engagement public
- Meilleur intégration d'expertises dans le projet (Integrated Human Practice)
- Meilleure nouvelle séquence d'ADN
- Meilleure démarche entrepreneuriale
Deux trophées ont ensuite été remportés, pour le meilleur projet dans la catégorie « Information Processing » et pour le « Meilleur design appliqué », ainsi qu’une médaille.
Ces deux prix rejoignent le prix « Best Measurement » obtenu en 2014. Cette équipe française multi-établissement rassemble toutes les forces du double éco-système national/local à travers un partenariat entre 2 écoles du Groupe INSA et l’Université Toulouse III Paul Sabatier. L’équipe INSA-UPS a ainsi réussi le tour de force de se hisser à la quatrième place sur 173 équipes en compétition qui représentent les meilleures écoles et universités du monde. C'est un résultat remarquable tant l’équipe fait office de « Petit Poucet » en comparaison d'autres grosses écuries aux moyens humains et financiers bien supérieurs. L’équipe se plaçant également en tête des équipes françaises, ce résultat souligne la qualité de la formation et de la recherche sur Toulouse et à l’INSA Lyon dans le domaine de la biologie moléculaire et des biotechnologies.
L'iGEM, ou international Genetically Engineered Machine, est une compétition internationale de biologie synthétique organisée à Boston aux Etats-Unis. Cette compétition réunit chaque année des équipes venant du monde entier, ayant travaillé tout l'été à l'élaboration d'un système biologique innovant répondant à une problématique actuelle.
Plus d’informations :
- http://2017.igem.org/Giant_Jamboree
- http://2017.igem.org/Results
- http://2017.igem.org/Team:INSA-UPS_France
iGEM Toulouse :
- Facebook : https://www.facebook.com/IGEM-Toulouse-1604834019761538/
- Twitter : @iGEM_Toulouse
Información adicional

Formation
iGEM 2017 : une équipe INSA Toulouse-INSA Lyon en compétition
C’est une première dans l’aventure iGEM, des étudiants de l’INSA Toulouse et de l’université Toulouse III – Paul Sabatier sont rejoints par deux étudiants de l’INSA Lyon pour participer à ce concours international de biologie synthétique, de brillante renommée.
Boston est dans le viseur pour les INSA de Toulouse et Lyon, qui unissent pour la première fois leurs forces dans le concours iGEM (international Genetically Engineered Machine). Les deux écoles ont déjà brillé par le passé dans cette compétition incontournable de la biologie de synthèse et espèrent décrocher une fois de plus une médaille d’or. L’heure est au développement de leur projet : détecter et tuer la bactérie du choléra dans l’eau contaminée.
« Nous nous sommes engagés dans cette lutte qui fait encore rage dans certaines parties du monde, comme actuellement au Yémen. Le choléra touche sévèrement des pays où la saison des pluies, qui revient chaque année, inonde les points d’eau environnants, permettant une recrudescence de l’épidémie en favorisant la prolifération des bactéries vecteurs de la maladie » explique Margaux Poulalier Delavelle, étudiante en 4e année au département Biochimie et Biotechnologie de l’INSA Lyon.
Avant d’aller plus loin dans leur projet scientifique, les étudiants ont échangé avec Médecins Sans Frontières pour affiner le champ d’action.
« MSF intervient déjà aux premiers symptômes de la maladie en installant immédiatement un camp dans les zones touchées et en traitant les populations. Mais nous, nous nous orientons vers les localisations difficiles d’accès, les villages isolés par exemple, parce que les personnes qui ne survivent pas au choléra sont souvent celles qui sont trop éloignées des centres de soins » précise Margaux.
Comment détecter et traiter le choléra dans l’eau contaminée ?
Pour pouvoir détecter le choléra, l’équipe iGEM 2017 planche donc sur un système élaboré de biologie de synthèse permettant de modifier une bactérie non pathogène, appelée Vibrio harveyi, pour la rendre capable de détecter la bactérie qui cause le choléra, appelée, elle, Vibrio cholerae.
« Ce message de détection pourra ensuite être transmis à une levure Pichia pastoris, qui produit des peptides anti-microbiens issus du crocodile, sous forme de message moléculaire. L’épidémie pourra ainsi être mieux détectée et traitée » complète Margaux.
Pour développer ce projet, l’équipe INSA iGEM 2017 peut compter sur l’aide du Laboratoire d’Ingénierie des Systèmes Biologiques et des Procédés basé à l’INSA Toulouse, qui l’accueille tout au long du développement du projet, et sur l’encadrement de huit enseignants-chercheurs.
« Nous sommes très heureux de vivre cette expérience ensemble, et notre mélange avec des INSA Toulouse ainsi que des étudiants de l’université Toulouse III - Paul Sabatier nous apporte beaucoup car nous pouvons compléter nos connaissances en biologie. Nous allons apprendre beaucoup les uns des autres » ajoute Margaux, qui précise que, hormis la médaille d’or en ligne de mire, l’équipe souhaite se distinguer sur d’autres champs de compétences, comme l’entrepreneuriat et la responsabilité sociétale.