Etudiant

20 Mayo
20/05/2021 18:00

Sciences & Société

Ingénieur INSA, what to study next?

INSATalk : le rendez-vous entre alumni & étudiants

Le prochain INSATalk abordera différentes possibilités de poursuite d’études à la suite du diplôme d’ingénieur INSA.

Expériences et défis partagés avec 3 invités :

  • Julie Metta, INSA Strasbourg 2014, Chercheuse en économie circulaire KU Leuven à Leuven
  • Bugra M. Gezer, INSA Lyon 1993, Founder & CEO Futurist AI LLC à New York
  • Sébastien Cosmao, INSA Rennes 2020, Analyste Thermique junior chez MDA à Montréal

INSA Talks est un rendez-vous mensuel du Groupe INSA. Une heure d’échange avec des intervenants choisis pour leur parcours et leur engagement autour d’un thème.
Un rendez-vous virtuel, dynamique et convivial pour un échange ouvert entre élèves et alumni INSA à l’international.
 

01 Feb
01/Feb/2021

Formation

Bilan positif pour la journée portes ouvertes virtuelle de l’INSA Lyon

Le contexte sanitaire et les distanciations sociales n’auront pas empêché les lycéens, familles et futurs candidats à l’INSA Lyon de découvrir l’école à travers leurs écrans. La journée portes ouvertes virtuelle du samedi 23 janvier a visiblement eu autant de succès que l’édition précédente proposée en janvier 2020 qui avait accueilli, pour rappel, 12 000 visiteurs, soit près de 5 000 familles.

Une communauté mobilisée
Près de 10 000 personnes ont visionné les 24 conférences de présentations organisées en direct sur le site internet dédié. Toute la journée, de 9h00 à 18h00, les visiteurs ont eu la possibilité de suivre des directs de présentation des différentes filières et des processus d’admissions, visiter le campus virtuellement et échanger avec des enseignants et des étudiants à travers des salons de discussion dédiés. Au programme de cette expérience inédite, l’interactivité et l’immersion rendues possibles par les nombreux ambassadeurs mobilisés dans l’organisation de cet évènement. 

Un public ravi par l’expérience 
Parmi les différents dispositifs et sujets proposés par la plateforme, c’est certainement le processus d’admission en 1e année qui a été le plus sollicité : 2459 utilisateurs en cumulé ont suivi les 3 présentations en direct. Mais au-delà des chiffres, il est à noter que les premiers retours des lycéens, recueillis sur les réseaux sociaux, Instagram notamment, ont été unanimement positifs. L’enquête menée auprès des participants a souligné l’écoute et la disponibilité des intervenants ; deux qualités qui, en cette période troublée, ont su trouver leur place autant chez le public accueilli, que les équipes insaliennes investies. 

Les conférences de présentations sont disponibles en replay. Pour les découvrir ou les redécouvrir : http://jpo.insa-lyon.fr/

 

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09 Oct
09/Oct/2020

INSA Lyon

Les brèves de la quinzaine

Campus d'Oyonnax. Le recteur Olivier Dugrip était en visite au PlastiCampus de Bellignat. Il a échangé avec les étudiants insaliens du Haut-Bugey du parcours de formation en plastronique sur leurs perspectives d’avenir.

En finale. Serveur cloud personnel connecté utilisant des disques durs revalorisés, Hurricane proposer de se libérer des grands noms du stockage en ligne par une approche éco-responsable. Le projet, porté par des élèves de l’INSA Lyon, est en finale du concours Coup2boost.

Formation durable. Bertand Raquet a répondu aux journalistes d'Usbek&Rica concernant les défis des sociétés modernes qui s’imposent aux ingénieurs de demain. Pour le président du Groupe INSA, aucun doute : «  Tout ingénieur devra demain intégrer les enjeux climatiques et énergétiques à son métier. » 

Objets connectés. Quatre livres blancs ont été édités par le laboratoire Citi et SPIE ICS qui travaillent dans le cadre de la chaire IoT à favoriser le développement de l’internet des objets pour une société connectée et respectueuse de l’individu. Le premier de la série traite de la sécurisation et du respect de la vie privée de l’utilisateur. 

Ingénierie positive. Au micro de RCF Radio, l’ingénieure INSA et fondatrice de l’association La Clavette, Isabelle Huynh expose son concept « d’ingénierie positive », l'évolution de sa vie professionnelle et la place des industriels dans la transition écologique et solidaire.

 

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07 Sep
07/Sep/2020

INSA Lyon

L'image de la quinzaine

Rentrée masquée, rentrée quand même.

La Covid-19 n’aura pas empêché la rentrée des étudiants de première année à l’INSA Lyon. Durant deux jours, l'école a accueilli près de 700 nouveaux étudiants, dans le respect des règles sanitaires. Chaque primo-entrant a ensuite rejoint sa « famille », soigneusement choisie par les équipes étudiantes du comité de parrainage. Malgré les masques, curiosité et enthousiasme se lisaient dans les yeux des élèves-ingénieurs, heureux de découvrir leur campus.

Plus d’images de la chaîne de rentrée.

 

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25 Nov
Desde 25/11/2021
Hasta 27/11/2021

Sciences & Société

48 heures pour faire vivre des idées ®

La 9e édition du challenge 48h pour faire vivre des idées ® réunira cette année encore les étudiants de Lyon et Saint Etienne. Ils travailleront en équipes pluridisciplinaires sur des problématiques concrètes apportées par des entreprises.

Pendant deux jours et demi, les équipes pluridisciplinaires sont accompagnées par des encadrants formés aux techniques de créativité et bénéficient de flash conférences, puis d’une aide au prototypage. L’objectif est de trouver des solutions innovantes qui permettront aux entreprises participantes de résoudre leurs problématiques et de faire évoluer leurs produits et leurs services. Le challenge se terminera par une session de pitchs devant un jury de professionnels, puis d’échanges autour d’un cocktail. Les meilleurs projets seront récompensés.

Información adicional

  • INSA - Bibliothèque Marie Curie - 31 avenue Jean Capelle 69621 Villeurbanne Accès : Tramway T1 direct depuis la gare de la Part Dieu, direction IUT-Feyssine arrêt INSA-Albert Einstein

16 Feb
16/Feb/2019

Formation

Mathieu Gaillard reçoit le Prix d’Excellence de l’Université Franco-Allemande

Mathieu Gaillard, ingénieur INSA Lyon, a été récompensé le 24 janvier dernier à l'Ambassade de France à Berlin par l’Université Franco-Allemande (UFA) pour ses résultats particulièrement brillants dans le cadre de son double-diplôme intitulé « Multimedia, Distributed and Pervasive Secure Systems ». Retour sur le parcours d’un surdoué de l’informatique.

Mathieu, pouvez-vous raconter en quelques lignes votre parcours à l’INSA Lyon ?

« Le département IF est celui que je convoitais lorsque j’ai postulé à l’INSA. Après les deux premières années, j’ai réussi à l’intégrer et je n’ai pas regretté mon choix. J’ai d’abord fait mes trois premiers semestres en cursus normal puis je me suis orienté vers le parcours franco-allemand. Un double diplôme particulièrement intéressant, car il permet d’obtenir en deux ans un diplôme d’ingénieur en France et un Master of Science en Allemagne, en associant l’ingénierie et la recherche. Plus précisément, mon travail a porté sur l’application des dernières avancées en intelligence artificielle à la recherche d’images quasi-similaires. Ma thèse de Masterarbeit (équivalent allemand du Projet de Fin d’Études) s’intitule 'Perceptual Hashing using Convolutional Neural Networks for Large Scale Reverse Image Search' que l’on pourrait traduire en 'Hachage perceptuel basé sur des réseaux de neurones à convolution pour la recherche d'image inversée'. »

Pourquoi avoir souhaité faire un double diplôme ?

« J’ai décidé de prendre part à ce double diplôme pour deux raisons. D’abord pour m’ouvrir à d’autres opportunités et pour progresser dans les langues étrangères. Ensuite, j’envisageais à plus long terme de faire une carrière dans la recherche académique ou industrielle, et ce cursus fortement axé recherche a tout de suite attiré mon attention. J’ai donc vu la parfaite opportunité d’allier ma passion pour l’informatique avec mon souhait de débuter une carrière scientifique à l’international. »

De gauche à droite : David Capitant, Président de l’UFA, Mathieu Gaillard, Johannes Marvin Eckhardt, Dieter Babiel, Président Directeur Général du Hauptverband der Deutschen Bauindustrie, Olivier Mentz, Vice-président de l’UFA (© Jacek Ruta/DFH-UFA) 

Qu’est-ce que cette expérience vous a apporté ?

« Indéniablement, j’ai énormément amélioré mon niveau d’allemand et d’anglais durant mes séjours. Mais indépendamment de l’aspect linguistique, j’ai eu la chance de travailler avec de très bons professeurs, qui m’ont aidé à appréhender tous les aspects de la recherche : identification d’un problème pertinent, synthèse bibliographique, réalisation de la contribution scientifique, rédaction et publication d’un article. J’ai aussi acquis beaucoup de compétences interculturelles et j’ai découvert l’Allemagne qui est un pays fascinant. Je me sens, en outre, beaucoup plus européen qu’au début de mes études. »

Et quels sont vos projets pour la suite ?

« Je suis actuellement étudiant en PhD à l’Université Purdue, dans l’Indiana aux États-Unis au sein du High Performance Computer Graphics (HPCG) Laboratory. Je travaille principalement sur la génération procédurale et l’informatique graphique. Je collabore d’ailleurs régulièrement avec certains de mes anciens professeurs du département informatique. À long terme, je ne sais pas exactement ce que je vais faire même si je suis conscient de toutes les opportunités qui pourraient s’offrir à moi. J’ai encore quelques années pour réfléchir. Je pourrais aller travailler dans la Silicon Valley ou devenir fonctionnaire européen ou encore maître de conférences en France. Pour le moment, j’ai l’impression de ne m’être fermé aucune porte, au contraire j’ai l’avenir devant moi ! »

 

 

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17 Ene
17/Ene/2019

Formation

Rendre l’éducation accessible pour tous avec OpenClassrooms

À 13 ans, il crée son site internet. À 23 ans, il devient PDG d’entreprise. Et à 28 ans, il est désigné par le magazine Forbes comme l’un des 30 jeunes meilleurs innovateurs, entrepreneurs et dirigeants européens de l’année 2016. Ingénieur INSA diplômé en 2009, Pierre Dubuc est aujourd’hui à la tête de la célèbre plateforme d’éducation en ligne OpenClassrooms et œuvre à rendre l’éducation accessible à tous. Portrait d’un visionnaire.

De la chambre d’ado au leader européen de l’éducation en ligne

L’histoire incroyable de Pierre Dubuc commence lorsqu’il a 11 ans et rencontre Mathieu Nebra. Les deux amis se lancent dans la création d’un site internet offrant des tutoriels informatiques, le Site du Zéro, aujourd’hui devenu OpenClassrooms. « J’ai appris à coder et à programmer mes premiers sites internet très tôt. Tutoriels, forums d’entraide puis éducation en ligne, nous sommes passés par de nombreuses étapes avant d’en arriver à l’OpenClassrooms d’aujourd’hui avec la même volonté d’aider les autres. » La plateforme permet à trois millions de visiteurs par mois de développer leur employabilité sans barrière technique, financière ou de diplôme au moyen de cours en ligne individuels. La vocation est sociale et l’efficacité du système n’est plus à prouver : partenariat avec Pôle Emploi et autres grands acteurs de la formation et des nouvelles technologies, levée de fonds conséquents1… Les milliers de formations en ligne et la trentaine de parcours diplômants proposés par la startup de Pierre Dubuc ont permis à de nombreux « décrocheurs » du système de bénéficier d’une seconde chance en trouvant un emploi.

Étudiant à l’INSA Lyon et PDG de son entreprise

Pourtant avant les études supérieures, l’école n’était pas l’endroit préféré de Pierre. « C'est vrai que je me suis beaucoup ennuyé à l'école, en tous cas avant le bac. J’ai toujours été attiré par la technologie et choisir une formation d’ingénieur me semblait la continuité parfaite de ce trait de mon caractère. » 
En 2004, il intègre l’INSA Lyon et rejoindra le département Télécommunications Services et Usages, tout en montant sa première entreprise en parallèle. « À l'époque j'étais déjà très absorbé par le développement des premières itérations du Site du Zéro dont nous avons lancé la première version en 1999. Je garde de très bons souvenirs et de solides amitiés de mon passage à l’INSA. J’avais choisi cette école pour l’expérience sociale très stimulante qu’elle proposait et pour le caractère généraliste de la formation, qui m’a permis d’acquérir des connaissances dans des domaines divers. Je dois dire que je n’ai pas été déçu du voyage. » 
Lancé très tôt dans l’entrepreneuriat, Pierre n’a pas de plan de carrière mais s’est donné pour chemin de vie de rendre l’éducation accessible. « Je n’ai pas vraiment choisi d’être entrepreneur. Ce qui m’anime aujourd’hui, ce sont quatre moteurs, qui sont d’ailleurs ceux d’OpenClassrooms : audace, persistance, attention à l’autre et franchise. » 

« Apprendre aujourd’hui c’est construire demain »

Jeune PDG avant-gardiste dans l’âme, Pierre Dubuc veut avoir un impact humaniste et sociétal sur l’éducation. « Ma priorité est d’étoffer notre modèle à travers le monde et d’ici 2025, de permettre à un million d’étudiants OpenClassrooms de trouver un emploi ou d’évoluer dans sa carrière. » 
L’ancien insalien qui a vu très tôt dans le digital l’opportunité d’apprendre et de partager ses connaissances, continue de voir toujours plus loin, en donnant vie au savoir. « Formez-vous. Ne cessez jamais de vous former car apprendre aujourd’hui c’est construire demain. »

 

[1] En 2018, la startup a levé 60 millions d’euros, la deuxième plus importante de la FrenchTech cette année

Pour aller plus loin sur le sujet : 
Podcasts « Les cœurs audacieux » - Saison 2 / Épisode 2 - 30 novembre 2021

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13 Dic
13/Dic/2018

Vie de campus

« 48h pour faire vivre des idées » : 125 étudiants se challengent pour innover

Le 29 novembre dernier, l’INSA Lyon a accueilli dans les locaux de la Bibliothèque Marie Curie, la 6e édition du challenge « 48h pour faire vivre les idées ». 

Pendant deux jours, des équipes pluridisciplinaires composées d’élèves-ingénieurs et d’étudiants en architecture, design ou business, se sont réunis pour mettre en commun leur savoir-faire, afin de répondre à des problématiques d’entreprises. L’occasion de découvrir des méthodes de créativité, de comprendre des modes de raisonnement différents ou encore de faire des rencontres. L’objectif ? Créer de la valeur dans un laps de temps très court pour faire émerger des réponses innovantes à des problématiques rencontrées par les entreprises partenaires de cette édition. 

Acklab

Cette année, les étudiants de l’INSA Lyon, de la Martinière Diderot, de l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Lyon (ENSAL), de l’Institut d’Administration des Entreprises de Lyon (IAE de Lyon), de l’École de Condé et du Centre d’Études Supérieures Industrielles (CESI) ont travaillé pour des PME-PMI régionales.
Pour aider les équipes dans leur recherche et leur production, l’ENSAL a mis à disposition deux ateliers d'innovation architecturale, appelé aussi ACKLAB, espace adapté à la production de maquettes de petite échelle et de prototypes. Certaines unités qui composent la plateforme sont équipées en outils numériques de pointe : imprimantes et scanners 3D, découpes lasers, machines-outils et robots...

Le jeudi 29 novembre à 19h, cinq sujets ont été dévoilés aux participants des 48h de l’innovation, quatre ont été proposés par le groupement lyonnais et un cinquième a été proposé par le groupement nancéen à l’ensemble des écoles françaises participantes : 

Les quatre sujets lyonnais :

  • Zest, start-up ambarroise, a choisi de repenser l’habitat de demain, dans une perspective d’autonomie, de modularité, de respect de l’environnement et d’aide au développement. Elle a conçu des « Smart Cube » qui se modulent, s’empilent et qui apportent diverses fonctions à l’habitat. Une catastrophe est survenue, les réseaux d’énergie, d’eau, de télécommunication et de communication sont hors-service. Comment peut-on traiter une situation d’urgence en utilisant ou en créant de nouveaux smart cube ?
  • Sigvaris, entreprise suisse 100% familiale, confectionne des bas/chaussettes de contention pour les malades et les sportifs. Elle propose une réflexion sous deux angles : comment réinventer la compression médicale sans bas/chaussette ? Comment insérer dans un produit à vocation utilitaire les codes du stylisme et de la mode ?
  • Byblos, entreprise de sécurité fondée en 1999, demande de repenser la palpation : les agents de sécurité chargés de la palpation souffrent de fatigue et d'affection musculo-squelettiques : comment ménager leur santé et faire en sorte de rendre leur travail moins pénible, tout en actionnant tous les leviers possibles (physique, psychologique, technologique...) ?
  • Amiltone, accompagne les entreprises dans leur mutation numérique. Elle cherche à démontrer la diversité de ses compétences autour d'un objet mythique, fortement ancré dans la culture étudiante : le babyfoot. Comment jouera-t-on au babyfoot dans dix ans pour que le mythe perdure, mais sans trop toucher à l'objet ?     

Le sujet nancéien :

  • Atlantic est spécialisée dans les équipements dédiés à l'eau chaude sanitaire. Pour l'instant caché dans un recoin et assurant une fonction basique consistant à chauffer l'eau, à la stocker puis à la restituer, Atlantic propose de repenser entièrement le chauffe-eau, dans toutes ses dimensions : techniques, sociales, logistiques....  

Séance de travail

À la fin du challenge, les différentes équipes, ont présenté leur projet pour tenter de remporter le premier prix. Les gagnants pour cette édition sont :

  • Pour Zest : le projet « Homelab » de l’équipe Zest Lyon 3 
  • Pour Sigvaris : le projet « Lego Mind » de l’équipe MC Dualpe
  • Pour Byblos : le projet « Palpé décalé » de l’équipe Weekend Fly
  • Pour Amiltone : le projet « Deep » de l’équipe Jaune d'Œuf
  • Pour Atlantic : le projet « Modulo » de l’équipe Water Tank

Le projet coup de cœur de cette année est « Pimp me Baby » de l’équipe Amiltone Lyon 2 pour l’entreprise Amiltone.

En réalité, tout le monde sort gagnant de cette expérience. Les partenaires repartent du challenge avec de nombreuses idées sous le bras qu’ils peuvent mettre à profit dans leurs projets d’entreprises. Pour les participants, c’est aussi une chance d’avoir pu travailler en collaboration avec des élèves et des étudiants venant de formations et d’horizons différents. Grâce aux Acklab ainsi qu’au matériel prêté et à leur imagination, les challengeurs ont expérimenté les défis en conditions réelles, ce qui leur permet d’adapter leur projet en fonction des tests. L’innovation émane donc de toutes ces diversités qui obligent les participants à se stimuler pour pouvoir se surpasser !

 

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20 Nov
20/Nov/2018

Vie de campus

Bientôt ingénieur diplômé, il renoue avec sa plume et remporte un concours d’écriture

« Certains voulaient être pompier ou aviateur.
Moi, mon métier secret, c’était écrivain. » 

 

Rencontre avec Marien Côme, étudiant en 5e année au département Télécommunications, Services et Usages (TC) de l’INSA Lyon et lauréat de la deuxième édition du concours « L’aérien pour relier la jeunesse » organisé par La Fondation Antoine de Saint-Exupéry, en partenariat avec Le Labo des Histoires, le raid Latécoère-Aéropostale et les éditions Gallimard.

Rêves d’enfant et espoirs d’adulte : vols en correspondance 

« Le concours nous invitait à proposer une lettre porteuse d’un message d’espoir à propos de l’avenir, à la manière du Petit Prince, l’œuvre la plus connue d’Antoine de Saint-Exupéry. Toutes les lettres ont ensuite été déposées dans un sac de jute, comme à l’ancienne, et envoyées à Dakar à travers les avions du Raid lors d'un vol commémoratif. Elles seront distribuées dans des écoles francophones et serviront de support pédagogique aux élèves sénégalais pour étudier la langue française. C’est le concept qui m’a d’abord séduit : c’est un peu comme le lâcher de ballons à la kermesse, tu ne sais pas qui le recevra. »


Remise des lettres aux pilotes du Raid

C’est lors d’un échange à Valparaiso, au Chili, que Marien décide de participer au concours.

« Présenter ma lettre au jury a été une vraie révélation pour moi. Ma mère et ma grand-mère étaient professeures de français alors j’ai toujours beaucoup lu et beaucoup écrit. L’amour des mots, je le cultive depuis mon plus jeune âge. Mais cette fois, j’écrivais en tant qu’adulte et mon écriture était récompensée autrement que par des notes en cours de français. C’était une bonne manière de renouer avec l’écriture que j’ai délaissée en faveur de mes études d’ingénieur. J’ai pris le temps d’écrire cette lettre, j’ai rassemblé des souvenirs du Mali que j’ai visité quand j’avais 14 ans et j’ai fabriqué le reste. Ma lettre est celle de Simon qui, s’adressant à son ami malien Soumana, confie ses peurs et ses espoirs au sujet de son pays, la France. »  

Les messages du Petit Prince pour inspirer le métier d’ingénieur

« J’ai choisi le métier d’ingénieur pour pouvoir rendre le monde meilleur. Il y a peut-être deux camps chez les ingénieurs, et je pense qu’il vaut mieux être un ingénieur bon plutôt qu’être un bon ingénieur. Il faut savoir prendre du recul, être conscient de toutes les conséquences que notre métier peut engendrer et développer un sens de l’éthique. Nous sommes chanceux à l’INSA Lyon de pouvoir être épaulés pour développer des compétences transversales et cultiver l’ouverture ; d’ailleurs les cours d’Humanités m’ont souvent permis de continuer à écrire, pour mon plus grand bonheur. »   


Marien avec les pilotes de la Patrouille de France (PAF)

Quand les télécommunications embrassent les mots 

« Une école d’écrivain, ça n’existe pas. Mais tout le monde a un rapport aux mots, même les esprits scientifiques. C’est lors d’un stage au Chili auprès d’un enseignant chercheur1 que j’ai constaté que mon amour pour les mots et l’ingénierie n’étaient pas tout à fait incompatibles. J’ai accompagné le Professeur Wenceslao sur une création d’algorithmes d’aide à la rédaction scientifique. Le Professeur travaillait sur les réseaux de mots et de phrases en utilisant la théorie des graphes, et cherchait à développer un outil stylistique qui permettrait de clarifier les textes scientifiques à l’aide de mots clés. Fait du hasard ou non, c’était inattendu de pouvoir jumeler l’écriture et les systèmes de télécommunications, deux domaines qui me touchent personnellement. »   

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La lettre de Marien : 

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1 Pr. Wenceslao Palma Muñoz (Pontificia Universidad Catolica de Valparaíso, Chili)

©Eric Lefeuvre

 

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29 Nov
Desde 29/11/2018
Hasta 01/12/2018

Sciences & Société

48 heures pour faire vivre des idées

Le challenge qui fait plancher pendant 48 Heures des étudiants de 5 écoles et universités Lyonnaises sur des sujets d'entreprise.

Du jeudi 29 novembre 18h au samedi 1er décembre soir la bibliothèque Marie Curie accueille la sixième édition du challenge 48 Heures.

Organisé en partenariat avec des établissements d'enseignement très divers et des entreprises régionales, ce challenge d'innovation propose aux étudiants une expérience de créativité de groupe en équipes pluriculturelles et pluridisciplinaires sur les axes d'innovation des entreprises.

La formule maintenant éprouvée est appréciée car elle apprend à travailler entre disciplines sur des projets ouverts laissant libre cours aux compétences, à l'imagination et aux savoir-faire multiples et variées d'équipes d'étudiants de provenance diverse. Elle permet de se former à la créativité et fait bien souvent découvrir aux équipiers qu'avec un peu de méthode chacun de nous peut se surprendre de sa propre créativités.

Elle fait aussi découvrir l'étonnante capacité du groupe hétérogène et un peu organisé à produire des brassées de nouveauté !

Le dispositif de formation est original par l’action à la créativité collective et aux phases amont de l’innovation.

L'événement est ouvert aux étudiants de l'INSA Lyon, du CESI, de l'ENSAL, de l'IAE de Lyon et de La Martinière Diderot.

Programme complet
◾ Si vous voulez vivre une expérience intense et riche n'hésitez pas à vous inscrire  frama.link/48H2018

Información adicional

  • 48h@insa-lyon.fr
  • INSA - Bibliothèque Marie Curie - 31 avenue Jean Capelle 69621 Villeurbanne Accès : Tramway T1 direct depuis la gare de la Part Dieu, direction IUT-Feyssine arrêt INSA-Albert Einstein

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