
INSA Lyon
Retour sur la Journée Découverte de l'INSA Lyon 2025
Près de 5 300 participantes et participants réunis sur le campus et à distance ainsi que 150 personnels et 300 étudiants mobilisés pour l'organisation de la Journée Découverte de l'INSA Lyon, le samedi 8 février dernier. L'évènement hybride, mêlant présentiel et virtuel, a permis aux lycéens, étudiants et leurs parents de découvrir l'établissement sous tous les angles. Stands, conférences, témoignages et visites de campus offraient ainsi une immersion complète dans l'environnement d'une école d'ingénieur et toutes les clés pour envisager sereinement son avenir académique dans un monde en mutation.
Revivre l'évènement et revoir les conférences en replay.

INSA Lyon
Patrimoine immobilier : l'INSA Lyon poursuit sa rénovation
Depuis plusieurs années, l’INSA Lyon est engagé dans une rénovation de son patrimoine. Financés dans le cadre du Plan de Relance de l’État, ces travaux s’inscrivent dans la transition énergétique, environnementale et écologique du projet stratégique Ambitions 2030 de l’INSA Lyon. Actuellement, ces travaux de rénovation thermique et énergétique concernent 5 bâtiments du campus : Camille Claudel, Louis Néel, Saint-Exupéry et les résidences A et B.
Les travaux ont commencé à partir du mois d’avril et se poursuivront jusqu’en décembre 2022.
Revaloriser le patrimoine du site
Conçu avec l’agence d’architecte Supermixx, ce projet de rénovation thermique et énergétique prévoit de préserver et de respecter l’écriture architecturale et patrimoniale existante du site en réinterprétant de manière plus contemporaine cette œuvre originale. Cela passera par la reconstitution d’une enveloppe performante avec des matériaux pérennes et issus d’une démarche bas carbone afin de répondre aux enjeux environnementaux forts actuels.
Une haute performance énergétique et une rénovation décarbonée
La performance énergétique des futurs bâtiments est un élément essentiel du projet avec un engament fort de réduction des consommations énergétiques des bâtiments. L’économie de consommation visée est de 50 % pour les locaux d’enseignement et de près de 30 % pour les locaux résidentiels.
Cette sobriété énergétique passe par la réalisation d’une enveloppe bâtie performante, réduisant les déperditions thermiques statiques, traitant les ponts thermiques et garantissant une grande qualité d’usage et un confort optimal pour les étudiants.
Afin de réduire son empreinte carbone, le projet prévoit :
- Le recours à des matériaux biosourcés :
- De la laine de bois dans le PANOBLOC pour l’isolation des façades
- Un isolant BIOFIB dans les cloisons intérieures qui associe chanvre et lin français avec du coton issu du recyclage.
- Des menuiseries mixtes bois – aluminium sur les bâtiments résidentiels et le bâtiment Camille Claudel.
Avec un taux d’incorporation de matière biosourcée > 18 Kg/m²SDP à l’échelle de l’opération, ce projet obtient le niveau 1 du label Biosourcé soit un niveau très élevé pour une réhabilitation énergétique.
- La mise en place d’une démarche zéro déchet ultime qui vise à réduire les déchets à la source, à favoriser le réemploi et la réutilisation et à maximiser le tri sur site et la valorisation
- L’installation de panneaux photovoltaïques sur la toiture de la résidence A
- Favoriser les circuits courts et de créer des partenariats durables avec l’économie locale.
Camille Claudel : juillet à septembre 2022
Saint-Exupéry : aout à septembre 2022
Louis Néel : avril à novembre 2002
Résidences A : mai à décembre 2022
Résidence B : juin à décembre 2022
Info Chantier
Des retards de livraison de matériaux et une panne dans la chaîne de fabrication des éléments de façades engendrent un retard important sur la réalisation des travaux de façade des bâtiments Néel et les deux résidences obligeant la réalisation des interventions en site occupé. L’entreprise BBSE met tout en œuvre pour réduire la gêne occasionnée pour les élèves.
Contact maître d’ouvrage : dpi.chantiers2022@insa-lyon.fr
Bâtiment Résidence A
![]() Bâtiment Louis Néel |
Bâtiment Camille Claudel |

Vie de campus
« Le BdE a été comme une grande famille, avec ses hauts et ses bas »
Elle a connu une bonne poignée de promotions d’élèves. Aux premières loges de l’animation de la vie de campus, Martine Ortega Goutarel a été la secrétaire administrative du bureau des étudiants pendant vingt-huit années. Arrivée au début des années 1990, elle a vu grandir le BdE de l’INSA Lyon, autant que chacun des membres qui l’ont composé et qui se sont succédés.
À la retraite depuis plusieurs mois, si elle observe désormais la profusion de la vie étudiante insalienne d’un peu plus loin, elle laisse à tous les élèves-ingénieurs ayant croisé sa route, un tendre souvenir qui court depuis presque trois décennies.
À l’été 1992, le BdE quitte ses locaux à la résidence H pour s’installer « au D ». Les membres du bureau décident d’engager une nouvelle secrétaire et c’est vous qu’ils choisissent. Vous souvenez-vous de cette époque ?
Absolument. J’avais postulé par le biais d’une annonce de l’ANPE1 et je n’avais pas vraiment d’idée sur l’endroit où je mettais les pieds. L’INSA, je connaissais de loin. Le premier jour, c’était le 2 novembre, j’étais un peu stressée. Cela faisait plusieurs années que je n’avais pas travaillé, ayant passé du temps à élever mes trois enfants. C’était une pagaille incroyable dans ce local ! La musique à fond, les étudiants qui braillaient dans tous les sens. Grégory Parmentier, le président de l’époque, m’avait accueillie et prenait le temps de m’expliquer le fonctionnement du BdE : c’était déjà un petit monde très organisé où chaque membre dédiait son temps libre à faire vivre le campus. À l’époque, toutes les associations dépendaient du BdE : leurs bureaux et leurs courriers étaient centralisés. C’était un lieu où l’on se rencontrait et où des projets naissaient d’une banale conversation. Lorsque Grégory avait conclu son explication du premier jour, il m’avait dit « vous allez voir, c’est super sympa ici ». Je me souviens d’avoir regardé le sol et trouvé qu’il méritait un bon coup de balai.
Source : Le Petit Livre de l’INSA
Une employée au sein d’un bureau des élèves d’une école d’ingénieurs est une chose plutôt rare, non ?
Effectivement, le bureau des élèves de l’INSA Lyon a longtemps, et est certainement toujours, le plus grand BdE de France. Je l’ai vu grandir, notamment avec l’arrivée du conseil de la vie associative, la distribution des subventions, l’organisation du forum des associations en début d’année, le GALA pour les diplômés, la gestion de la COOP, l’épicerie étudiante… De mon côté, je gérais l’accueil des étudiants, les services aux étudiants comme les photocopies, les locations de petits matériels, les courriers des associations. Je faisais tout mon possible pour que les membres du BdE puissent se consacrer à faciliter la vie de leurs camarades et à les rendre heureux. J’ai toujours été très admirative de ce qu’ils étaient capables de faire, si jeunes.
D’ailleurs, le jeune âge de vos supérieurs n’a-t-il jamais été un problème ?
C’est une question qui m’a souvent été posée durant ma carrière et honnêtement, avant qu’on ne me le fasse remarquer, je ne m’étais jamais posée de question. Alors, oui, le management était très différent de celui que j’avais connu pendant la première partie de ma carrière professionnelle, mais j’avais en face de moi des jeunes gens responsables avec la tête sur les épaules. D’ailleurs, plus les années passaient, et plus les responsabilités du bureau grandissaient. Ils avaient la responsabilité d’un emploi tout de même ! Toutes et tous avaient un sens du travail aigu ; on ne s’engage pas dans la vie associative par hasard. Il y a une vraie volonté de se mettre au service des autres. Que mes employeurs aient l’âge de mes enfants ne m’a jamais dérangé, même si souvent, les étudiants se moquaient de mon parler et s’amusaient à me demander si j’avais connu le minitel. Avec le recul, je dirais que la différence d’âge était une bonne chose : ça m’a aidée à rester jeune !
Pendant 28 ans, Martine a été le visage accueillant
du bureau des élèves de l’INSA Lyon, « le plus grand BdE de France ».
En 1997, la « maison des étudiants » est inaugurée et le BdE déménage à nouveau, trop à l’étroit dans les locaux de la résidence D. Ce projet de « MdE » soulignait déjà l’importance de la vie associative au sein de l’école ?
Le projet de la maison des étudiants était un sacré chantier, tiré d’un plan social étudiant, je crois. La maison des étudiants est très vite devenue un vrai support de la vie sociale de l’INSA. Ce nouveau bâtiment renfermait toute la magie de la vie associative, cette grande aventure qui fait grandir chacun, par l’expérience. D’ailleurs, je l’ai souvent vu avec les membres de chaque bureau du BdE : entre le moment où ils prennent leurs fonctions au sein de la maison et celui où ils les laissent, ils ne sont plus les mêmes !
Après 28 ans de bons et loyaux services, vous êtes aujourd’hui à la retraite. Comment allez-vous ?
Hormis le fait que je me sois blessée le genou avec mon cadeau de départ à la retraite - un vélo électrique, tout va bien ! Rendre son tablier n’a pas été évident, car c’est un métier qui touche à l’affect. En 28 ans, même s’il y a eu des années où j’en ai eu ras-le-bol, j’ai toujours eu envie de rester. C’est un peu cliché, mais le BdE a été comme une grande famille, au sein de laquelle j’ai vécu beaucoup de choses : des hauts, des bas, mais je me suis toujours sentie chanceuse d’occuper cette place particulière. Malgré mon départ, le BdE et tous les étudiants que j’ai côtoyés restent dans mon cœur. Maintenant, c’est Aurélie qui vous accueille, mais je ne perds pas l’habitude de me rendre aux évènements de la vie associative dès que je le peux !
Martine Ortega Goutarel dans la Maison des Étudiants (2022)
[1] Agence Nationale Pour l’Emploi, aujourd’hui Pôle Emploi.

Vie de campus
L’INSA Lyon bénéficiaire du plan « France Relance »
L’INSA Lyon reçoit plus de 15,5 millions d’euros dans le cadre du Plan de relance pour améliorer la qualité de vie et les conditions d’études et réduire l’impact environnemental du campus de la Doua.
Sur les 13 dossiers qui avaient été présentés par l’INSA Lyon dans le cadre du Plan de relance du gouvernement pour faire face à l’épidémie de Covid-19, 12 ont été retenus. Un taux de succès exceptionnellement élevé qui fait de l’INSA Lyon l’un des principaux bénéficiaires de cet appel à projets en Auvergne-Rhône-Alpes. Le recteur Olivier Dugrip et le recteur délégué pour l'enseignement supérieur, la recherche et l'innovation, Gabriele Fioni, étaient à l’INSA Lyon ce mercredi 16 décembre pour annoncer ces résultats à la presse.
Les principaux bâtiments concernés par ce plan de relance sont les résidences A et B, qui accueillent les élèves de 1re et 2e années, le bâtiment Camille Claudel hébergeant le service médical, le bâtiment Louis Neel et l’amphithéâtre Seguin. Ils bénéficieront de travaux de réhabilitation énergétique, avec notamment l’isolation des façades, toitures et planchers, la mise en place de panneaux photovoltaïques, l’installation de protections solaires, la rénovation des chauffages et la végétalisation de toitures.
Les chantiers de ce plan de relance concernent à la fois des logements étudiants, des infrastructures pédagogiques, de recherche et administratives. Ils s’inscrivent dans un vaste projet de rénovation globale du campus de l’INSA Lyon à la Doua, financé notamment dans le cadre du contrat plan État-région.
À travers ces travaux de réhabilitation, l’école vise à améliorer la qualité de vie et de travail sur le campus, en créant des lieux plus conviviaux, plus fonctionnels et plus performants d’un point de vue énergétique, en développant les espaces verts et en repensant les mobilités. Le campus aura aussi vocation à être un campus démonstrateur, vitrine de notre savoir-faire scientifique et de nos travaux de recherche. Enfin, l’INSA Lyon cherche à développer un campus toujours plus ouvert sur son territoire, contribuant à son animation et à rayonnement à travers l’accueil de manifestations scientifiques, culturelles, artistiques, sportives locales, nationales et internationales.