SSHN

25 Nov
25/Nov/2019

Sport

Les derniers résultats sportifs de nos athlètes

Section Sport de haut-niveau - octobre 2019

Gaultier TALLIEU - 2FIMI - Voile

Gaultier a participé aux championnats du monde de voile SB20 à Hyères en France du 19 au 25 octobre. Il est revenu avec une belle médaille de bronze !
« C’était un championnat difficile, car nous avons eu une météo difficile. Les premiers et derniers jours il y avait très peu de vent. Durant le milieu du championnat une grosse dépression est passée, nous avons donc eu beaucoup de vent au point qu’un jour nous n’avons pas pu naviguer ; le vent soufflait à 100 km/h. Cependant nous avons tout de même réussi à faire 10 courses sur 12. C’était une compétition très dure physiquement et mentalement car le matériel était mis à rude épreuve et les cerveaux aussi. » 

Cette compétition a clos la saison de Gaultier et lui a permis de travailler avec son futur équipage en vue des compétitions à venir : tour de France à la voile, championnat du monde f18…

Alexis Chevalier – 2 FIMI – Gymnastique trampoline

Alexis était à la Loulé Cup au Portugal du 11 au 13 octobre. Il a terminé premier ! 

« Nous sommes arrivés au Portugal le jeudi après-midi. Le vendredi j’ai terminé second des qualifications malgré une prestation mitigée. Les finales ont eu lieu le samedi soir ; le niveau était plus élevé que la veille. A la fin de mon passage j’étais premier et il ne restait plus qu’un concurrent. Celui-ci il est tombé ; j’ai conservé ma première place ! »

Cette compétition était un tournoi de préparation pour les championnats du monde par groupe d’âge qui se dérouleront du 28 novembre au 9 décembre. Cette victoire est donc de bonne augure pour Alexis !

Koceila Mammeri  - 3GM - Badminton

En octobre, Koceila a remporté deux opens internationaux en double homme ; au Caire le 20 octobre et à Alger le 27 octobre.
« La 1re compétition s’est déroulée au Caire. Nous avons joué proche de notre meilleur niveau, ce qui nous a permis de battre des joueurs asiatiques et européens. C’est encourageant de gagner dans cette salle qui accueillera en février les Championnats d’Afrique. Et la 2e a eu lieu à Alger. Nous avons à nouveau remporté la compétition en double homme. Au total, nous avons gagné pas mal de points pour le classement mondial puisque nous prenons la 91e place ».
Ces compétitions intervenaient alors que Koceila se prépare aux championnats d’Afrique. Nous lui souhaitons que ces résultats présagent de belles performances pour cette future compétition, à l’image des deux dernières éditions où Koceila a remporté au total 4 titres ! (Champion d’Afrique par équipe 2018, en double mixte 2018 et 2019, en double homme 2019).
 

 

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18 Nov
18/Nov/2019

Sport

Les derniers résultats sportifs de nos athlètes

Section Sport de haut-niveau - septembre 2019

ANCELIN GOURJAULT –  4 GEN – Canoë-kayak

Ancelin Gourjault a participé aux championnats du monde de canoë biplace de descente qui se sont déroulés du 25 au 28 septembre en Espagne. Il est champion du monde pour la 3e année consécutive !

« Lors de la course par équipe, 3 embarcations se suivent sur le même parcours. La première embarcation à partir démarre le chrono et la dernière à franchir la ligne d’arrivée l’arrête.  Nous avions déjà gagné l’année dernière, nos attentes étaient donc assez élevées. Les entrainements en équipe les jours précédents s’étaient bien passés, nous étions donc assez confiants malgré des équipes tchèques et slovaques avec un niveau élevé. A l’issu d’une course bien réalisée nous emportons la course avec 9 secondes d’avances. »
Ancelin et son binôme terminent 8e de la course individuelle.
C’était pour lui la compétition la plus importante de la saison, mais l’attendent encore les manches 3 et 4 de coupe du monde qui se dérouleront en Chine en décembre !

MATHIEU DELPEUCH – 3 GEN – Trail

Mathieu a remporté le trail des Aiguilles rouges le 29 septembre, une course de 54km et 4000m de dénivelé

« Cette classique de début d’automne est sûrement un des plus beaux trails de France. Nous avons eu la chance de le vivre sous une météo parfaite, avec un lever de soleil grandiose sur le massif du Mont-Blanc. J’ai géré les premières heures de course en restant toujours dans les 3 premiers, à batailler notamment avec le Champion de France en titre. Un peu en retrait dans les parties très techniques, je prends finalement les rennes après 4h30 d’effort lors d’un ravitaillement express et réussis à me détacher dans la dernière ascension, celle de l’Aiguillette des Houches avant de redescendre vers la ligne
d’arrivée. »

Cette course vient clôturer une belle saison très régulière au niveau internationale mais sans réel éclat jusque-là. Je suis très satisfait de finir l’année sereinement sur cette course de référence au niveau de la gestion de l'énergie et du plaisir. 
Mathieu a désormais terminé sa saison mais a repris l’entraînement très sérieusement avec en objectif la saison de Coupe du Monde de Skyrunning 2020.

GAETAN CHARLOT – 3 GI – Escrime

Gaëtan a participé au championnat du monde de handi-escrime. La compétition avait lieu en Corée du sud du 17 au 23 septembre. Il termine 14e en individuel (meilleur français) et 2e en équipe !

« En individuel, je remporte en poule 4 assauts sur 6 dont l’un contre l’Ukrainien Mahula que je n’avais jamais battu (17e mondial). En tableau, j’élimine le Canadien Hebert (21e mondial) avant de m’incliner avec les honneurs contre le Champion du Monde en titre, le Russe Shaburov, au cours d’une partie où j’ai mené 5-4. 
En équipe, suspens insoutenable car nous nous qualifions pour la finale en éliminant les Italiens à 1 seconde de la fin. Joie incommensurable ! Nous sommes Vice-champion du Monde en nous inclinant de peu contre les Russes »

Gaëtan poursuivra sa saison avec un beau programme : l’épreuve de Coupe du Monde d’Amsterdam en novembre, les championnats du monde U23 en Thaïlande en février et le championnat d’Europe à Londres en avril !

 

 

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14 Jun
14/Jun/2019

Sport

Les derniers résultats sportifs de nos athlètes

Section Sport de haut-niveau - mai 2019

Camille DROGUET – 2FIMI – Basketball

Une fois n’est pas coutume, c’est une étudiante pratiquant un sport collectif qui est élue sportive du mois de mai 2019 ! Et quel mois de mai pour Camille DROGUET, la jeune joueuse de basketball du Lyon ASVEL féminin !
A Mondeville, le 18 mai dernier, Camille et son équipe du Centre de formation (niveau National 1) s’imposent contre Bourges et deviennent Championnes de France Espoirs (moins de 20 ans) !

« Il s’agissait du match le plus important de l’année car c’était la finale ! C’était aussi mon dernier match avec cette équipe puisque je change de club : l’année prochaine, j’évoluerai en deuxième division à La Tronche », s’exclame celle qui termine meilleure marqueuse de ce match crucial.

Mais elle ne s’arrête pas là, cinq jours après son sacre en Espoirs, le 23 mai 2019, elle devient Championne de France LFB (la première division française) avec les seniors ! Bien que remplaçante la plupart du temps dans cette équipe composée de joueuses professionnelles de très haut niveau, elle entre tout de même en jeu dans quatre des cinq matchs de la finale des playoffs !

« J'ai eu la chance de m'entrainer et de jouer avec l'équipe professionnelle toute l'année », explique-t-elle.

Son équipe remporte le 5e match décisif contre Lattes-Montpellier (75-61) ce jour-là après quatre premiers matchs disputés : 71-60, 77-69, 61-72, 85-91.

« J’ai eu de la chance de pouvoir y participer, il y avait 5 000 spectateurs avec notamment Tony Parker dans les tribunes ! C’était beaucoup d'émotions quand on a gagné !! »

Une saison plus que prometteuse conclue par un mois de mai de rêve pour la jeune Insalienne.
La saison fédérale de club se finissait donc de la plus belle des manières pour Camille avec ces deux titres de Championne de France, et la saison universitaire fut également des plus brillantes : la joueuse a activement participé à la superbe saison de l’équipe de l’INSA Lyon qui remporte les titres de Championne de France des Ecoles (CFE) contre l’INSA Rennes en finale et de vice-Championne de France Universitaire (CFU) contre l’Université de Toulouse ! Quelle saison ! Actuellement en stage de pré-sélection avec l’équipe de France U20 avec pour objectif de participer aux Championnats d’Europe début août en République Tchèque, Camille a vécu la plus belle saison de sa carrière… en attendant encore mieux ?

Fanny GIBERT – 5GM – Escalade

Les épreuves se suivent et les résultats sont toujours aussi bons pour Fanny GIBERT ! Elle prend de nouveau la seconde place au classement du Sportif du mois de mai 2019 grâce à sa médaille d’argent à l’étape de Coupe du monde de Munich.
Les 18 et 19 mai derniers, la championne insalienne se déplaçait donc en Bavière pour une nouvelle étape de Coupe du monde de bloc. Après des débuts compliqués, elle se reprend et finit fort.

« Après deux étapes difficiles pour moi en Chine, j'arrive à prendre de justesse mon ticket pour ces phases finales.
En finales, je retrouve ma meilleure grimpe devant une foule en délire. Nous sommes deux à enchaîner les quatre blocs proposés et c'est au nombre d'essais que la victoire se décide. », explique-t-elle.

Très satisfaite de son étape, elle continue d’être très bien placée au classement général :

« Je suis extrêmement fière de ma performance : réussir à exprimer ce niveau de grimpe à ce moment précis, c'était magique ! Je suis 2e du classement général de la Coupe du monde et il ne reste plus qu'une étape aux USA… »

L’avenir pour Fanny, c’était donc cette dernière étape américaine avec en point de mire la sélection nationale :

« Mon classement combiné est aussi bien engagé mais la sélection va être rude avec deux autres Françaises très bien lancées dans la course. Il n'y aura que deux places... »

Depuis, la grimpeuse a décroché le bronze lors de la dernière étape début juin et le bronze au classement général de la Coupe du monde de bloc, pour la deuxième année consécutive ! De quoi lui offrir une nouvelle présence dans le top 3 d’un prochain classement du Sportif du mois ?

Samson DERIAZ – 3GM – Course d’orientation à VTT

C’est Samson DERIAZ qui vient compléter le podium du Sportif du mois de mai 2019 grâce à deux très bons résultats lors des Championnats de France de course d’orientation à VTT (catégorie 2e année sénior) !
A Nancy, les 18 et 19 mai derniers, Samson réalisait de très bons Championnats de France. Après une très belle 2e place obtenue le 18 sur l’épreuve de sprint, Samson enchaînait le lendemain par un titre de Champion de France en longue distance ! Il raconte :

« Je réalise une course pleine, propre, presque sans erreur et en faisant la plupart du temps les bons choix d'itinéraire. Le fait de rattraper à mi-course un concurrent et ami parti plus tôt m'a également permis de bien me relancer physiquement et mentalement. J'ai réussi à garder une grosse intensité durant les 1h50 de course. Je finis la course premier français et donc champion de France, 17 secondes devant Baptiste Fuchs (mon entraîneur). »

Le jeune Insalien savourait un weekend particulier qu’il ne résumait pas seulement à son titre de Champion de France :

« Ce week-end de compétitions servait de sélection pour les Championnats d'Europe et les Championnats du monde, et les courses comptaient également pour le classement mondial. Les équipes suisses et italiennes avaient fait le déplacement. En plus du titre de champion de France, la longue distance du dimanche avait donc un enjeu particulier ! Je suis d'autant plus content de ma performance ! »

Depuis, Samson a enchaîné avec les Championnats d’Europe début juin en Pologne avec des résultats qu’il juge « assez décevants » (11e en relais mixte, 24e en sprint et 33e en mass-start). Le gros objectif de sa saison ? Les Championnats du monde au Danemark fin juillet ! On espère l’y retrouver…

 

 

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12 Jun
12/Jun/2019

Vie de campus

Sophia Bouderbane élue "Sportive de l'année 2018-2019" par la communauté INSA. 

Chaque mois, un étudiant sportif de haut niveau (SHN) est élu « Sportif du mois » par un jury. Pour la 5e année maintenant, la communauté INSA élit le Sportif SHN de l'année parmi les sportifs du mois (une sportive "mise à l'honneur" s'est ajoutée cette année à la liste des candidats) !

Cette année, ils étaient donc 11 à concourir pour le titre de Sportif de l’année, remporté en 2018 par Gaëtan Charlot pour l'ensemble de ses performances en escrime handisport au cours de l'année, en 2017 par Thibault Colard en aviron pour sa médaille olympique aux JO de Rio, en 2016 par Fanny Gibert en escalade pour son titre de championne de France élite sénior de Bloc et en 2015 par Sophia Bouderbane championne d'Europe Espoir de Karaté. 

Quatre ans après son premier titre, c'est Sophia Bouderbane, désormais étudiante en 3-4GI, est à nouveau élue avec 18.22% des 2185 voix recueillies, grâce à son titre de Championne d'Europe Elite de karaté catégorie -50 kg obtenu à Guadalajara en Espagne en mars dernier !

« J’avais été championne d’Europe chez les jeunes à plusieurs reprises mais ça faisait un petit moment, c’est mon premier titre senior d’envergure, alors forcément je suis très heureuse ! Je suis bien entendu satisfaite de mon parcours. J’ai réussi à m’exprimer sur le tatami du début jusqu’à la fin de ce championnat et à mettre en place mon karaté, le karaté qui est en moi. Ces derniers temps, je m’étais rapprochée des podiums, et à Dubaï lors de l’étape Premier League de février, ça avait payé car je fais troisième. Au-delà du titre, qui est fantastique, je suis vraiment satisfaite de ce que j’ai mis en place durant toute cette compétition. J’ai battu plusieurs des meilleures combattantes de ma catégorie, notamment la turque en demi-finale, numéro 1 mondiale, qui était championne d’Europe en titre. Même face à ce genre d’adversaire, j’ai réussi à m’exprimer, je me suis fait plaisir et j’ai retrouvé des sensations magnifiques sur le tatami. Je suis vraiment satisfaite de l’ensemble, je remporte notamment ma finale 5-0 (les scores de finale se jouent souvent à peu de points, avec des scores très serrés) et je n’ai encaissé aucun point de tout le championnat…
Durant cette compétition, j’étais très concentrée, très déterminée aussi. Je n’avais pas de doute. J’avais envie de le faire, d’aller au bout et je ne pensais qu’aux moyens à mettre en place pour arriver à mes fins. Je ne pensais qu’à mes capacités, aux stratégies à mettre en place et je n’avais aucune pensée parasite ou négative. J’avais comme objectif d’être sur le tatami et de réaliser ce que je savais faire et tout cela a payé. Quand tout fonctionne comme cela, c’est magnifique ! C’est difficile d’expliquer ce que l’on ressent à ces moments. J’ai eu des combats difficiles mais tout me semblait facile. C’est très paradoxal. Des compétitions comme cela, c’est assez rare dans une carrière... j'ai conscience d'avoir vécu sur ce championnat un moment très fort de ma vie de sportive ! »

Si la championne savoure, c'est aussi parce qu'elle revient de loin

« Cette médaille représente beaucoup pour moi car elle symbolise mon retour sur le devant de la scène après une longue période de convalescence suite à une opération conséquente. Durant mes années en jeunes, qui étaient très belles sur le plan national et international, je n’ai pas souhaité m’arrêter malgré mon conflit de hanche. Lors des deux derniers championnats d’Europe que j'avais gagnés (2014 et 2015), j’étais déjà mal en point. J’ai décidé de me faire opérer avec l’accord du staff en 2016 (la fin de mes années en catégories « jeunes »). J’ai eu une résection du fémur, on m’a enlevé une partie de l’os et j’ai subi une greffe du cartilage. Ensuite, j’ai fait ma rééducation qui a duré plus longtemps que prévu. J’ai fait un an sans karaté, alors qu’à la base, je devais reprendre après six mois… Psychologiquement, cette période a été très dure. Je suis revenue à la compétition en Juin 2017 à Tolède (Espagne) pour une Series A… et je gagne ! J’enchaine avec Istanbul et une belle troisième place. Par la suite, c’était plus compliqué. J’étais déterminée à revenir après cette année d’arrêt mais il fallait que je trouve également un équilibre d’entrainement. C’est chose faite et trois ans après mon opération, je suis championne d’Europe, ça résonne comme un aboutissement, la preuve que le travail paie et qu’il faut toujours continuer d’y croire, de croire en soi !

Durant cette période compliquée, j’ai eu la chance d’avoir du soutien, chose primordiale dans ces moments, ce qui m’a aidée à devenir l’athlète que je suis aujourd’hui. J’ai notamment eu tout le soutien de l’INSA, de la section Sport-Etudes et du corps enseignant. C’est très important dans un double projet de se sentir soutenue dans chacune des facettes de sa vie ; à l’INSA, j’ai toujours eu ce soutien dans les bons comme dans les mauvais moments… C’est une des raisons pour lesquelles je m’épanouie pleinement dans ma double vie, en plus bien sûr, de tout ce qui est mis en place pour nous SHN (préparation mentale, récupération cryothérapie, suivi diététique, osthéo, etc). Ce soutien et cette reconnaissance des performances sportives par l’école et l’ensemble de sa communauté (personnel, étudiants, etc) se retranscrivent aussi, je pense, dans les distinctions de « Sportif du mois », et encore plus de « Sportif de l’année ».

La jeune femme se souvient de son premier titre de Sportive de l'année en 2015 mais se projette déjà, aussi, vers l'avenir

« J’avais été élue Sportive de l’année lors de ma première année d’INSA en 2015, année de la création de cette distinction en ayant fait championne d’Europe espoirs (-21 ans). C’était un immense honneur pour moi d’avoir cette reconnaissance et de « marquer » en quelque sorte l’histoire de l’école en devenant la toute première sportive de l’année de l’INSA Lyon. Je me rappelle encore de toute l’émotion que j’avais ressentie lors de l’annonce du gagnant, lorsque le directeur, M. Maurincomme, m’avait remis mon diplôme devant tous les directeurs de spécialisation… J’avais la gorge nouée au moment de mon discours… »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« Aujourd’hui, 4 ans après - même durée qu’une olympiade, j’ai envie d’y voir un signe… - je suis de nouveau élue Sportive de l’année de l’INSA Lyon. Cette distinction vient récompenser mon premier titre de Championne d’Europe Séniors et tout ce qu’il représente. Je vous laisse imaginer la joie que je ressens ! C’est un peu la cerise sur le gâteau ! Et cette année, particulièrement, cela me tenait à coeur d’être élue. L’ayant déjà été, j’avais un espoir mesuré pour être honnête : la surprise et le bonheur n’en ont été que plus grands ! Je tiens à remercier toutes les personnes qui ont voté pour moi, étudiants, professeurs, personnel, ça me touche réellement. Je remercie bien sûr la section Sport-Etudes pour tout ce qu’elle met en place pour nous accompagner au mieux, merci plus largement à l’INSA Lyon et à tout le groupe INSA de donner une telle opportunité à des Sportifs de haut niveau de mener de front études et sport dans les meilleures conditions. Je suis très heureuse de cette distinction et je veux vous faire savoir que ça me donne un coup de boost pour la suite ! Une motivation encore plus grande ! Etant en pleine qualification olympique pour 2020, je suis dans une période très dense scolairement et sportivement, tout soutien est bon à prendre ! Je suis actuellement en fin de saison sportive, il me reste une première Ligue à Shanghai début juin (compétition comptant pour le classement de qualification aux JO) puis les Jeux Européens fin Juin en Biélorussie, la dernière grosse échéance.
J’espère terminer cette saison au mieux, puis repartir sur une nouvelle avec la suite des qualifications aux JO en septembre. Je suis, pour le moment, 8e mondiale dans ma catégorie, je dois encore monter dans le classement pour accéder à mon objectif olympique pour 2020. Et bien sûr, je ré-attaquerai en parallèle, mon année universitaire, ma troisième en GI, avec comme objectif de tout valider haut-la-main... ou pas ! ;-) »

Félicitations à Sophia pour ce titre de Sportive de l’année et aux SHN pour leurs résultats d’exception !
Un grand merci à tous ceux qui participent aux élections des sportifs du mois !

 

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24 Mayo
24/Mayo/2018

Formation

Eric Dumont : « C’est eux qui te font comprendre pourquoi t’es là »

Rencontre avec Éric Dumont, directeur de la Section Sport de Haut Niveau de l’INSA Lyon. 25 ans d’histoire avec l’INSA et l’art de se remettre en question.

Lunettes vissées sur le nez, en tenue de sport, son vélo jaune fluo dans le bureau, Éric Dumont est de ceux qui prennent le temps. D’observer, de réfléchir et de dire. 
Directeur de la section Sport de Haut Niveau, il affiche 25 années d’expérience INSA à son compteur.

« Je suis rentré par hasard à l’INSA. Je travaillais de l’autre côté du périph, à Vaulx-en-Velin, dans l’un des collèges les plus terribles de l’académie. Je faisais des vacations à Lyon 1 quand on m’a parlé du départ à la retraite d’un prof de sport de l’INSA. J’ai postulé » explique Éric. « Je suis arrivé au Centre des Sports en 1993, sans mesurer du tout ce qu’était l’école, ses objectifs, son ADN. »

Il rencontre alors les premières figures qui compteront pour lui, aujourd’hui encore. Des hommes de la première heure, présents à la création de l’école, constructeurs du Centre des Sports.

« Il y avait une énergie folle, une histoire et des valeurs fortes, et surtout, une liberté de ton surprenante. Une identification forte à l’école, et j’ai grandi avec. J’ai gardé des amitiés indéfectibles, nous sommes 7 à se voir tous les 3 mois » ajoute-t-il.

Sur 25 ans de vie à l’INSA, il en compte 14 en responsabilités : secrétaire de l’association Sportive, deux mandats de directeur du CDS, directeur de la SHN depuis 2 ans. Mais avant tout, il est enseignant.

« L’INSA, ce n’est pas ma maison, et les étudiants « ne sont pas » mes étudiants, je ne marche pas au possessif. Tout comme je ne suis pas un homme de certitudes. La nécessaire remise en question de mon métier se fait par la réponse des élèves, en interaction. Quand on prépare un cours, on vise un objectif. J’ai une boîte à outils, qui se remplit naturellement de choses que je n’avais pas imaginées. On ne sait pas toujours comment un cours va se passer, on se nourrit de l’expérience, et le cours se construit en temps réel. Il faut néanmoins créer les conditions de la rencontre » précise cet homme de terrain. 

Accepter de sortir de sa zone de confort, de se mettre à nu devant les étudiants lui a permis de voir l’enseignement autrement.

« Je suis admiratif de ce qu’un jeune de 17 ans peut faire, tant celui qui fait Musique-Études que celle qui vient de Guyane et qui doit s’intégrer ici. On ne doit jamais oublier ce qu’on a ressenti nous-même à cet âge, de ce que nous avons dû faire nous aussi » se souvient-t-il. « Ce sont eux qui te font comprendre pourquoi tu es là, qui t’amène à réfléchir à ta propre condition d’enseignant. C’est l’étudiant qui te ramène à ce choix que tu as fait, un jour, d’enseigner. »

Exigeants, curieux, excellents, ouverts et talentueux, voilà les adjectifs associés aux élèves qu’Éric a croisé sur son chemin de professeur, d’accompagnateur. Lui qui se plaît à dire qu’il a une « main bienveillante toujours présente mais jamais trop serrée » n’a cessé lui aussi de tendre vers le meilleur. Entraineur en club de rugby, coach en entreprise, préparateur physique, il est même retourné sur les bancs de la fac à 56 ans, pour décrocher son diplôme de préparateur mental. Homme de projets, il s’est fixé un objectif ambitieux : accompagner quelques athlètes de l’INSA aux JO 2024, depuis leur première année de formation à l’INSA jusqu’aux jours J.

« Ils sont extraordinaires. Ce sont des lions et lionnes au milieu d’une jungle et il ne faut pas les formater. Comme tous grands champions, ils ne savent pas de quoi ils sont capables demain. » 

L’histoire qu’Éric a commencé avec l’INSA n’est pas prête de s’achever. Imparfait, libre et heureux, il n’a jamais fait de plan de carrière, et plus que tout, conserve sa liberté.

Les Chap’s Angels au Japon
Ils étaient 35 à participer à l’aventure. 23 garçons, 12 filles et 3 enseignants : Éric Dumont, Hervé Bizzotto, manager du projet, et Xavier Kleber, directeur du département Science et Génie des Matériaux de l’INSA Lyon.
Après l’Argentine 2013 et le Canada 2015, c’est au pays du Soleil-Levant que le groupe d’amateurs de rugby insalien (Vice-champion de France des grandes écoles en 2017), connu sous le nom des « Chap’s », a passé 13 jours de tournée sportive. « C’est un vrai projet d’établissement, porté par le Centre des Sports en lien avec l’association sportive, la direction des relations internationales, la région AURA et la Fondation INSA Lyon. Le rugby a permis de favoriser les échanges entre les deux pays, de diffuser et de partager des valeurs qui nous sont chères. Nous avons démontré que les relations entre les écoles partenaires pouvaient aussi passer par le sport » précise Hervé Bizzotto, coach de l'équipe de rugby masculine. 
Au programme : visite d’universités et de laboratoires, d’entreprises, de l'ambassade de France et matchs de rugby contre les universités de Tokyo et Tohoku.
https://www.facebook.com/JaponChaps/



 

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13 Mar
13/Mar/2018

Formation

Femme, sportive et ingénieure : Aurore Sacré, une poloïste engagée

Étudiante en 5e année de Génie Industriel, Aurore Sacré est également sportive de haut-niveau à l’INSA Lyon. Nous l’avons rencontrée en pleine semaine consacrée aux droits de la femme. Entretien avec une poloïste qui rêve de réussite sportive, professionnelle et personnelle.

Comment avez-vous découvert le water-polo ?
J’ai commencé par la danse et la natation et très vite mon entraineur a voulu que j’essaye le water-polo, un sport beaucoup plus masculin. Dès la 6e, j’ai pu aménager mon emploi du temps. J’avais des entrainements tous les soirs en 4e et 3e. Normalement, les filles et les garçons sont séparés dans les équipes, mais comme il n’y avait pas d’équipe féminine, j’ai dû jouer avec les garçons. Nous étions deux filles dans cette équipe masculine et c’était un peu compliqué car les hommes ne font pas du sport comme nous. Ils sont plus « bourrins » et misent sur la puissance du corps.
Notre niveau à toutes les deux a très vite évolué et on a eu l’opportunité de jouer avec une équipe féminine de filles plus âgées grâce à un double surclassement.

Le sport a toujours fait partie intégrante de votre vie. Comment avez-vous pensé à allier études et water-polo à haut-niveau ?
Un poloïste de ma ville m’avait parlé de l’INSA Lyon. J’ai pris rendez-vous avec l’ancien responsable de la section sport de haut niveau (SSHN) qui m’a accueillie pour me parler de l’école et surtout de la filière. Le campus offrait toutes les infrastructures pour pouvoir continuer le water-polo et l’INSA Lyon était en plus l’école d’ingénieurs la mieux cotée, je voulais l’intégrer.
Après mon admission, j’ai continué à m’entrainer dans mon club de Charente-Maritime jusqu’en 2016. Je faisais les aller-retours toutes les semaines et pendant les vacances, soit en train, soit en avion, en voiture ou en co-voiturage. J’ai réussi à organiser mon budget avec cette contrainte, j’en ai eu pour plus de 2000€ de trajets par an ! Il fallait aussi que je m’organise en termes d’emploi du temps. Là où certains hommes parviennent à être sponsorisés pour tout financer…
L’INSA a contribué à ma réussite tant scolaire que sportive. J’avais les infrastructures pour m’entrainer directement sur le campus, mon emploi du temps a été aménagé et j’ai reçu de la part des professeurs et des étudiants beaucoup de soutien.
Depuis la rentrée de septembre 2017, j’ai changé de club, je m’entraîne avec les poloïstes de Nice. Mon emploi du temps est adapté aux allers-retours car je m’entraine là-bas et j’ai des matchs tous les weekends. Le train est devenu ma deuxième maison ! Ce qui est génial, c’est que le club me finance mon logement sur Nice et les trajets. J’ai donc pu garder mon logement à Villeurbanne pour continuer mes études à l’INSA.

Comment vous voyez-vous après l’INSA ?
Je serai diplômée en juin 2019 et je vais pouvoir entrer dans le monde du travail. Ma grande interrogation est de savoir quelle place je donne à la pratique du water-polo dans ma vie, avec en ligne de mire les Jeux Olympiques de Tokyo en 2020.
En effet, il est impossible en France pour une femme poloïste de gagner sa vie et de vivre du water-polo. J’aimerais que ça change. Mais pour l’instant, je sais que je n’aurai pas plusieurs fois l’opportunité de participer à ce type de compétition.
Éric Dumont, le directeur actuel de la SSHN organise depuis quelques temps des conférences pour sensibiliser les entreprises sur les moyens mis en place par l’État et d’autres organisations pour embaucher des sportifs de haut-niveau. Il faut savoir qu’un sportif peut être embauché à temps-partiel mais payé à temps complet grâce à des financements de la part de la région, des fédérations… Cela nous permet de continuer à pratiquer le sport à haut-niveau. Aujourd’hui, je rencontre des difficultés pour trouver des stages dans des entreprises qui comprennent mon engagement sportif.
Je me pose beaucoup de questions sur mon avenir, en tant que femme ayant des envies de femme : un sport-passion, une vie personnelle épanouie, des enfants…
Je suis sensible à la place de la femme dans la société. De nos jours, les hommes et les femmes sont quasiment sur le même pied d’égalité et encore plus à l’INSA où les clichés ne sont plus que des souvenirs. Cependant, dans le monde du water-polo, certaines perceptions inégales demeurent.

Comment faire évoluer les choses ?
J’estime qu’une femme a tout à fait les mêmes droits que les hommes. Une femme fait ce qu’elle veut : elle peut faire du sport, étudier et travailler. C’est important en plus pour l’épanouissement personnel de se sentir libre, de pouvoir cumuler les activités.
Les femmes ont la même place que les hommes. Nous pouvons être leaders et j’espère bien manager des équipes plus tard. Le sport développe la vision.
L’INSA a une réelle démarche au point de vue de la mixité. Changer les noms des bâtiments qui étaient auparavant masculins par celui de femmes au destin fabuleux prouvent la vision d’équilibre et de parité qui règne sur le campus. Il faudrait beaucoup plus de mouvements de ce type en France.

Comment se déroule la formation INSA quand on suit la filière Sport de Haut Niveau ?
Le Premier Cycle se déroule en 3 ans et non 2. Nous sommes environs 25/26 étudiants en première année mais le nombre baisse en seconde année.
Ensuite, on formule ses vœux de spécialité. Mon premier vœu qui était Génie Industriel a tout de suite été accepté. Je pense que ce département est le plus général, c’est pour moi la formation qui permet ensuite à l’ingénieur de savoir s’adapter au mieux aux différentes situations. Ce que j’aime dans cette formation, c’est que l’on nous apprend les méthodes du management, la gestion des stocks, la production… Ces disciplines m’attirent beaucoup.
Quand on est SHN, on fait notre cursus ingénieur pour la plupart en sept ans et non en cinq comme le reste des étudiants mais cela nous permet d’allier notre passion à nos études.
Comme tous les étudiants, les SHN font des stages ouvriers. Le mien n’était pas très loin de la Roche-sur-Yon en Vendée chez Groupe Atlantic. Ensuite, j’ai effectué un stage pendant ma quatrième année chez WIT, une PME spécialisée dans la domotique, basée à Nice. Enfin, j’ai fait un échange aux USA non loin de New-York, à IONA College. Cet échange m’a permis de découvrir la pratique du water-polo à l’étranger, qui est différente de celle pratiquée en France.
Pour mon dernier stage de fin d’étude, j’hésite encore sur l’entreprise. Par contre, je sais qu’il va commencer en septembre car pendant l’été, j’ai trois mois d’entrainements et de compétitions avec l’équipe de France de water-polo.

 

Qu’est-ce que le water-polo ?
Alors je dirai que le water-polo est avant tout un sport collectif dont le but est de marquer des buts ! On peut l'associer à du handball mais dans l'eau. Il y a un gardien et 6 joueurs de champs dans chaque équipe. Un match dure entre 1h et 1h15 et est découpé en 4 périodes de 8 minutes qui durent en fait 15 minutes car le temps s'arrête dès qu'il y a une faute. C'est un sport hyper complet autant physiquement que mentalement. Il faut travailler chaque partie du corps, les jambes pour pouvoir pousser l'autre et sortir de l'eau, les bras pour nager et shooter, puis la tête pour prendre les bonnes décisions.
Le water-polo chez les hommes, c’est quelque chose de plus physique, de puissant, beaucoup moins chez les filles. Les poloïstes n’hésitent pas à se frapper et se mettre des coups. Nous on est plus vicieuses, on se pince ou on se mord !
 

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16 Mayo
16/Mayo/2017

Formation

Sport de Haut Niveau : quand les INSA visent les JO

Accompagner les élèves-ingénieurs sportifs de haut niveau sur les plus hautes marches des podiums, c’est l’objectif de la section SHN de l’INSA Lyon qui a mis en place un suivi sur-mesure pour ses athlètes prétendant aux JO.

Samson, Liam, Sophia, Louis… Ils sont 16 élèves-ingénieurs, tous sportifs de haut niveau, à bénéficier depuis quelques mois d’un accompagnement sur-mesure élaboré par la section Sportif de Haut Niveau du Centre des Sports de l’INSA Lyon, le projet  « Olympiades ». Equilibre sportif, scolaire et personnel, c’est le triple projet de la section Sportif de Haut Niveau de l’INSA Lyon.

« Diététique, cryothérapie, formation aux réseaux sociaux, prise de parole en public, accompagnement aux échanges académiques ou encore insertion professionnelle : on a développé une offre d’encadrement dans des domaines où n’interviennent pas les Fédérations Sportives. La sélection se fait sur dossier, chaque candidat présente un projet sportif construit en relation avec sa Fédération et on imagine ensemble le scénario de la victoire » explique Eric Dumont, directeur de la filière SHN de l’INSA Lyon, tout à l’initiative de ce projet.

Objectif : accompagner le plus de sportifs aux prochains Jeux Olympiques, au Japon en 2020 et à Paris en 2024.

« Ce suivi est proposé sur l’ensemble du parcours à l’INSA de nos sportifs de haut niveau, soit 7 années au lieu des 5 habituelles puisqu’ils bénéficient d’un temps aménagé. Mais à la fin de chaque année, le suivi est évalué et remis en question en fonction des performances sportives de nos athlètes » précise Eric Dumont.

Très investi, Eric Dumont n’a pas hésité à frapper à toutes les portes pour mener à bien son projet. Pour pourvoir l’inscrire dans le temps, et permettre un suivi personnalisé sur 7 années, il a fallu fédérer les espoirs et amener tout le monde à y croire.

« Un projet comme celui-là ne peut être mené si les professeurs n’y croient pas, et à l’INSA, tous y croient. Il leur faut accepter les horaires aménagés, les cours reportés, la priorité donnée au sport quand cela est nécessaire. Nos élèves-ingénieurs ont des contraintes de plus en plus fortes, comme l’obligation de partir à l’étranger pendant leur formation, et il fallait nous adapter » commente Eric Dumont, qui a commencé par se rapprocher de la Fondation INSA Lyon et du réseau d’entreprises liées à l’école pour accompagner financièrement et humainement ce projet.

Tant et si bien qu’à la rentrée de septembre 2017, ce dispositif pourrait être élargi à 20 sportifs élèves-ingénieurs à l’INSA Lyon.

 

Lea NavarroLéa Navarro

Léa est en deuxième année à l’INSA Lyon dans la section Sport de Haut Niveau (SHN) en athlétisme, plusieurs fois championne de France de 2000 mètres steeple et 7ème aux JO junior 2014.


« Certaines de mes grosses compétitions tombent pendant mes partiels et c’est beaucoup de pression. J’ai la chance de pouvoir compter sur un préparateur physique qui m’apporte son aide en cas de besoin. Grâce au suivi de la section SHN, je veux mener de front les études que je voulais faire en école d’ingénieur et mon sport, et me projeter sur mes compétitions sereinement. Je veux aller aux JO 2020, et d’ici là il y a les championnats du Monde et d’Europe. C’est l’entrée dans la vie active qui me fait le plus peur, parce que ce n’est pas facile de trouver une entreprise qui comprenne qu’en tant que sportifs de haut niveau, nous avons des impératifs sportifs. J’espère être accompagnée à ce niveau-là aussi par la suite. »

 

 

Thomas Koenig

Thomas vient d’intégrer l’INSA Lyon en première année, dans la section Sport de Haut Niveau, en tir à l’arc. Double champion du Monde junior en 2013, et en 2014, il est double champion de France toute catégorie 2015-2016.

« Il n’y a pas beaucoup d’écoles d’ingénieurs qui proposent ce suivi personnalisé. Quand on est sur une liste de haut niveau, on a un ensemble de suivi à faire, notamment médicaux. En faisant partie du « projet Olympiades » de l’INSA, le suivi permet d’aller encore plus loin et d’être encore plus adapté. Parmi les options à la carte, j’ai par exemple choisi le suivi nutritionnel et la formation aux réseaux sociaux. On met un pied à la fois dans le monde du travail et dans le monde professionnel sportif. Je suis en train de vivre ma dernière année en junior avec le championnat du Monde à la fin. C’est en tant que senior que je vais participer aux championnats d’Europe, du Monde et je l’espère aux JO de 2020. »


 

Crédit photo : FFTA

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