
Recherche
Lyon accueillera le 7e World Tribology Congress 2021
Rendez-vous majeur de la discipline, le 6e Congrès Mondial de Tribologie (WTC’2107 World Tribology Congress) s’est déroulé à Pékin du 17 au 22 septembre 2017.
Ayant lieu tous les 4 ans, cette édition a rassemblé environ 1600 participants dont une trentaine de membres du LTDS et du LaMCoS, qui ont pu présenter de nombreuses conférences invitées, conférences orales et posters.
A cette occasion, le projet d'organiser le 7e Congrès Mondial de Tribologie en septembre 2021 à Lyon a été validé.
Les deux laboratoires, le LTDS de l’ECL et le LaMCoS de l'INSA Lyon, avec l'appui du GST Tribologie de l’Association Française de Mécanique (AFM), vont s'impliquer progressivement pour faire de cet évènement un large succès.
Información adicional

Recherche
Forage pétrolier : un laboratoire commun naît à Villeurbanne
La société DrillScan et le laboratoire LaMCoS (CNRS/INSA Lyon) ont uni leurs forces pour créer le laboratoire commun DrilLab, inauguré il y a quelques jours à l’INSA Lyon. Entretien avec Lionel Manin, enseignant-chercheur à l’INSA Lyon et responsable de DrilLab.
Quelle est la mission de ce laboratoire commun ?
L’objectif est de développer un logiciel de simulation novateur pour le forage pétrolier et géothermique. Le LaMCoS a une expertise dans la dynamique des rotors et le train de tiges de forage étant une machine tournante, il est bien placé pour travailler sur cette problématique. En terme d’enjeu sociétal, il s’agit-là d’énergie et de sécurisation des moyens de forage. Nous allons développer un logiciel qui permet de prédire le comportement dynamique de la tige de forage et d’éviter des situations catastrophes. Mais ce logiciel pourra servir à n’importe quel type de forage.
Depuis quand existent les liens entre le LaMCoS et DrillScan ?
Nous travaillons ensemble depuis 2 ans. Cette collaboration a débuté par le projet de fin d’études d’un de nos étudiants, et elle a aussi été marquée par une mise en contact via l’Institut Carnot Ingénierie at Lyon.
Historiquement, le LaMCoS avait travaillé dans le domaine de la simulation pour le forage pétrolier. Ce sont ces travaux antérieurs qui ont suscité l’intérêt de la société DrillScan.
Quel est pour vous l’atout de ce labcom ?
DrillScan est une société qui n’est pas sous le joug des grosses majors, c’est un prestataire qui propose des solutions nouvelles qui justement ne sont pas proposées par les grosses compagnies.
Son centre de recherche et développement est basé au pôle Pixel, à Villeurbanne, et cette proximité facilite nos échanges. 10 personnes sont impliquées dans cette aventure du DrilLab qui part d’abord pour 3 ans, et qu’on espère bien voir durer sur le long terme.
- Plus d’informations : Communiqué de presse DrilLab
Información adicional

Recherche
Plan Campus : l’INSA Lyon inaugure son premier bâtiment neuf du quartier « Ingénierie »
Très ambitieux, le chantier qui a permis la sortie de terre du nouveau bâtiment Sophie Germain, s’est déroulé sur 20 mois. À la clé : un pôle mécanique plus visible au cœur du quartier « Ingénierie » du campus Lyon Tech-La Doua.
L’INSA Lyon inaugure ce 20 mars 2017 le bâtiment Sophie Germain après des mois de travaux sur son site. Cette opération de démolition reconstruction était un véritable challenge pour les équipes de chantier mais aussi pour les usagers qui ont eu à gérer des nuisances au quotidien.
Depuis fin 2016, les premiers utilisateurs ont pu investir leurs mètres carrés dans ce nouveau bâtiment qui porte le nom, une fois n’est pas coutume, d’une célèbre femme scientifique.
« Nous avons décidé de baptiser ce bâtiment au nom de Sophie Germain, mathématicienne et philosophe française, qui a apporté des contributions importantes à l’étude de l’élasticité des corps, la théorie des nombres et la démonstration partielle du théorème de Fermat (qui est une généralisation du théorème de Pythagore). À l’époque, elle devait se cacher derrière le nom d’emprunt Antoine-Auguste Le Blanc car les sciences étaient une « affaire d’hommes ». Aujourd’hui, elle donne son nom à l’un des bâtiments les plus emblématiques de notre campus » explique Eric Maurincomme, Directeur de l’INSA Lyon.
Recherche et Enseignement : un pôle centralisé pour deux entités
Car ce projet d’envergure a à la fois impacté la recherche et l’enseignement sur le campus de l’INSA Lyon.
« Ce projet s’est réalisé en cohérence avec l’opération Cité Campus qui prévoit en effet la création de quartiers afin d’obtenir une meilleure lisibilité des compétences développées au sein du campus, de renforcer les réseaux et les moyens, de rationaliser les surfaces et d’optimiser les coûts de fonctionnement des bâtiments » précise Nicolas Gaillard, Directeur adjoint de l’INSA Lyon en charge du développement durable et du patrimoine.
Imaginé au cœur du futur quartier « Ingénierie », le bâtiment Sophie Germain accueille principalement le Laboratoire de Mécanique des Contacts et des Structures (LaMCoS, UMR INSA CNRS 5259) et ses espaces de manipulation et de bureaux.
« La partie de la Halle que nous avons supprimée pour y construire ce nouveau bâtiment Sophie Germain était vétuste et sur un niveau seulement. Nous avions besoin de mètres carrés pour permettre au LaMCoS de se regrouper alors que les différentes équipes étaient précédemment distribuées sur plusieurs bâtiments. Nous procédons actuellement au regroupement des activités d’enseignement du département Génie Mécanique, afin de créer un pôle d’enseignement et de recherche de Génie Mécanique sur notre campus de la Doua, diplômant environ 350 ingénieurs et 40 docteurs dans cette spécialité » précise Eric Maurincomme, Directeur de l’INSA Lyon.
Développement Durable : le mot d’ordre du chantier
Chantier à faibles nuisances, gestion de l’énergie, maintenance (pérennité des performances environnementales), confort visuel : voilà 4 cibles qui ont guidé l’esprit de ce chantier unique, en accord avec les principes de développement durable et la démarche Haute Qualité Environnementale.
Parmi les efforts faits dans ce sens durant toute la durée des travaux : chantier propre avec tri des déchets, rétention d’eau en toiture pour gérer les effets de fortes précipitations, infiltration de l’ensemble des eaux de pluie, éclairage par leds, ou encore circuit de refroidissement d'appareils de laboratoire par un réseau dédié fermé avec volume tampon et aéroréfrigérant. Un échangeur à plaques relié au circuit d'eau froide a complété ce dispositif en cas de fortes chaleurs.
« La complexité de ce chantier s’est vérifiée mais nous pouvons parler d’une véritable réussite avec quelques spécificités à souligner en matière de durabilité. Sophie Germain est à la fois le premier bâtiment du campus LyonTech-La Doua à avoir 100% de ses eaux infiltrées et le premier exemple de construction du « campus sur le campus », sans consommation de foncier. Un laboratoire INSA a même travaillé sur le béton Ecocem qui a été utilisé, dont l’impact carbone est moindre qu’un béton classique. Et puis autre particularité : 97% des dépenses sont allouées à l’intervention d’entreprises locales » conclut Nicolas Gaillard, fier d’avoir pu mener, avec les équipes de la direction du patrimoine et du développement durable, cette étape du Plan Campus à bien.
L’inauguration du bâtiment Sophie Germain se déroulera sur le campus de l’INSA Lyon le lundi 20 mars. Une plaque commémorative sera dévoilée à cette occasion.
Opération « Sophie Germain » en chiffres
200 chercheurs et personnels
2 860 m2 de plancher
11,95 M€ financés par l’Etat, la Région Auvergne Rhône-Alpes et la Métropole de Lyon (6,75 M€ financé sur la base du Contrat Plan Etat-Région), complétée par la Région dans le cadre du projet Lyon Cité Campus.
« L’inauguration du bâtiment Sophie Germain qui accueille le laboratoire est l’aboutissement d’un travail de longue haleine et qui a mobilisé tous les personnels de l’unité et ceux de la direction du patrimoine. Ce projet a vu le jour à l’initiative du Pr. Alain Combescure, directeur du laboratoire de 2003 à 2011 et visionnaire, et d’Alain Storck, précédent directeur de l’INSA Lyon. Ils ont impulsé pour l’un et soutenu pour l’autre le projet d’un quartier d’ingénierie fort et visible, regroupant en son sein la mécanique et les matériaux – d’où le nom de projet MECAMAT, pour l’enseignement et la recherche, dans un lieu unique et sur le campus de La Doua. Ce bâtiment n’aurait aussi probablement pas vu le jour sans la contribution décisive de Jean-François Jullien, professeur en Génie Civil, qui a travaillé sur plusieurs avant-projets d’implantation avant que celui-ci soit retenu. Le directeur actuel, Eric Maurincomme, a transformé les idées dessinées sur un coin de table en une construction sur 6 niveaux hébergeant aujourd’hui près de 200 chercheurs, personnels et doctorants. Enfin tous les membres du laboratoire ont activement participé au déménagement, de la préparation à l’emménagement. Le déménagement à lui seul a duré 5 semaines, avec par exemple plusieurs équipements de quelques tonnes et uniques au monde transportés sous pression d’huile et régulés en température. »
« Lorsqu’on regarde la nouvelle physionomie des bâtiments abritant les activités de Génie Mécanique, le bâtiment Sophie Germain est un peu le premier plateau d’une balance qui va très vite être équilibrée avec la livraison d’un second bâtiment accueillant une part importante des 1100 étudiants du département. Ainsi, les étudiants auront l’opportunité d’être toujours à proximité de leurs enseignants. Cette proximité entre les activités d’enseignement et de recherche n’est pas uniquement géographique, elle permet aux étudiants de bénéficier d’équipements de pointe et aux enseignants-chercheurs de faire découvrir leurs activités aux étudiants et faire naître des vocations chez certains. »

Recherche
Pauline CUSSEAU : 3e prix du poster au 43rd Leeds-Lyon Symposium
Pauline Cusseau est diplômée de l'école CPE-Lyon en chimie-génie des procédés avec une spécialité en formulation. Elle est actuellement en 3e année de doctorat sous convention CIFRE conjointement au sein de l’équipe Tribologie Mécanique des Interfaces du LaMCoS de l’INSA Lyon (direction de thèse Philippe Vergne et David Philippon) et de l’entreprise TOTAL M&S, un des leaders mondiaux du secteur pétrolier et de l’energie.
Au cours du 43e Leeds-Lyon Symposium, qui s’est déroulé à Leeds (UK) du 6 au 9 septembre 2016, Pauline CUSSEAU a reçu le 3e prix pour la présentation de son poster intitulé « An improved model for describing the high-pressure high shear stress behaviour of engine lubricant ».
Entretien.
Que ressentez-vous à la réception de ce prix ?
Je suis reconnaissante de voir notre travail apprécié et jugé pertinent. C’est également une motivation supplémentaire pour la poursuite de mes travaux de thèse, surtout que j’entame ma dernière année.
Sur quoi portent vos travaux de recherche ?
Mes travaux de recherche portent sur l’étude de lubrifiants moteurs, et plus particulièrement sur un type d’additif appelé « améliorant d’indice de viscosité ». Ces additifs sont utilisés pour changer la dépendance de la viscosité du lubrifiant en fonction de la température. Cela permet de maintenir un film lubrifiant satisfaisant au sein d’un moteur en fonctionnement. Les pertes par frottements sont alors limitées et permettent des économies de carburant. L’objectif final est de comprendre et prévoir le comportement de tels additifs une fois en solution, en liant leurs propriétés physico-chimiques aux propriétés rhéologiques et tribologiques.
Comment travaillez-vous avec l’entreprise TOTAL M&S ?
Je travaille principalement en milieu universitaire, au sein de l’équipe TMI du LaMCoS. Des réunions ont lieu régulièrement avec TOTAL M&S pour suivre l’avancement des recherches et orienter les travaux. TOTAL M&S nous fournit également les solutions et nous aide pour leurs analyses thermiques et structurelles.
Quel regard portez-vous sur la recherche et le travail de thèse ?
La recherche est un milieu que j'ai pu découvrir grâce à ma thèse. Ce travail nécessite beaucoup de curiosité et d'ouverture d'esprit. Il faut rester critique sur nos résultats, nos observations et toujours garder à l'esprit que nos connaissances peuvent être remises en question par de nouvelles découvertes. C'est également un travail exigeant car obtenir des résultats demande parfois beaucoup de temps. C'est un milieu dans lequel j'aimerais évoluer, peut-être plus en milieu industriel qu'universitaire.
Légende photo : Duncan Dowson, Pr. Emérite de l’Université de Leeds, remet le prix à Pauline Cusseau.

Recherche
Découverte scientifique : on peut prédire les fissures dans les matériaux multi-cristallins !
Une équipe de chercheurs du Laboratoire de Mécanique des Contacts et des Structures (LaMCoS) de l’INSA Lyon et du CNRS viennent de permettre pour la première fois la détection de fissures dans des matériaux poly-cristallins, dont font partie de nombreux métaux, des céramique ou encore le silicium. Mieux, les chercheurs sont parvenus en prédire le chemin de fissuration. Leur découverte fait l’objet d’une publication dans la revue Journal of Physics D: Applied Physics jeudi 3 novembre.
Dans certains matériaux, prédire où peuvent se créer des fissurations s’avérait jusqu’ici impossible. C’est le cas des matériaux dits « poly-cristallins », composés d’une multitude de cristaux de taille et d’orientation différentes. Or, c’est justement ce qui compose la plupart des métaux, beaucoup de céramiques ou encore le silicium utilisé dans certains circuits intégrés, processeurs et modules photovoltaïques.
Dans le cadre de l’Institut Carnot Ingénierie@Lyon et d’une collaboration régionale , des chercheurs du Laboratoire de Mécanique des Contacts et des Structures (LaMCoS, CNRS UMR5259 /INSA Lyon) ont pour la première fois réussi à reproduire des chemins de fissuration dans des matériaux poly-cristallins sur des échantillons jumeaux, et à prédire numériquement ce chemin de fissuration en prenant en compte notamment les joints de grain, c’est-à-dire les zones où les cristaux changent d’orientation.
Les expériences et la modélisation ont été réalisées par l’équipe du Professeur Daniel Nélias au LaMCoS à Lyon-Villeurbanne.
« Le matériau étudié est un silicium de qualité photovoltaïque, de la taille d’une cellule de dimensions 50x50mm. L’orientation des grains, donnée indispensable pour la simulation numérique, a été mesurée (méthode de Laue) sur un nouvel équipement du CEA-INES1 à Chambéry. L’objectif est ici de mieux comprendre les mécanismes conduisant à la rupture des cellules photovoltaïques. Je précise que ces travaux ont été réalisés dans le cadre de l’Equipex Durasol »
explique Daniel Nélias. Cette première scientifique fait l’objet d’une publication jeudi 3 novembre dans le Journal of Physics D: Applied Physics.
1) Ces recherches impliquent également Benoit Marie, de l’Institut national de l’énergie solaire (Université Grenoble Alpes / CEA / CNRS) et du Département des technologies solaires du Laboratoire d’Innovation pour les Technologies des Energies nouvelles et les Nanomatériaux (LITEN, CEA).
Analyse très détaillée d’une fissuration en fonction des joins de grains d’une structure polycristalline de silicium. Crédit : LaMCoS/INES/LITEN
Le chemin de la fissuration (trait en noir) sur deux échantillons de silicium poly-cristallin de même structure (grains de même forme et de même orientation) a été étudié localement et globalement. Les chemins sont identiques sur les deux échantillons. Crédit : LaMCoS/INES/LITEN
Chemin de fissuration et grains de l’échantillon de silicium poly-cristallin. Pour la première fois, l’effet des plans de clivage entre des grains est implémenté dans un modèle numérique et permet de corréler le chemin et la répartition des grains. Les résultats de la modélisation et des observations réelles sont très similaires. Crédit : LaMCoS/INES/LITEN
En savoir plus :
On the fracture of multi-crystalline silicon wafer, Lv Zhao, Daniel Nelias, Didier Bardel, Anne Maynadier, Philippe Chaudet et Benoit Marie, dans Journal of Physics D: Applied Physics
LaMCoS : lamcos.insa-lyon.fr
INES : www.ines-solaire.org
LITEN : liten.cea.fr
Durasol : www.durasol.fr

Recherche
Le prix du Best Poster pour un INSA, Guillaume Vouaillat
Ingénieur diplômé en 2015 du département Génie Mécanique Développement, Guillaume Vouaillat, en thèse aux laboratoires LaMCoS, MATEIS et LabECAM a reçu le prix du Best Poster lors du 43ème Leeds-Lyon Symposium on Tribology (The Jost Report – 50 years on, Leeds, Grande-Bretagne, 6-9 septembre 2016). Ses travaux de recherche concernent l’étude du micro-écaillage, un type de défaillance particulier pouvant survenir sur des engrenages présentant des rugosités excessives. Son poster était intitulé :"Analysis of Rolling Contact Fatigue on Aeronautic Gears". Entretien.
Pouvez-vous résumer en quelques mots votre travail de thèse ?
Mon travail s'inscrit dans le cadre de la Chaire SAFRAN (Safran Transmission Systems) - INSA de Lyon - ECAM Lyon intitulée : "Innovative Mechanical Transmissions for Aeronautics". Il s'agit en fait d'étudier plus en profondeur les engrenages d'une transmission de puissance (quasi-similaire à une boîte de vitesse automobile) disposée sur les réacteurs fabriqués par le groupe. Je m'intéresse tout particulièrement à un type de défaillance qui peut survenir autant sur les systèmes en contact (roulements, engrenages, etc.) des éléments aéronautiques que dans d'autres milieux industriels (automobile par exemple).
L'objectif de l'étude est donc de comprendre ce phénomène et ses origines à l'intérieur du matériau par des observations expérimentales et de traduire ces analyses dans un modèle numérique qui sera fourni au partenaire industriel en fin de Thèse.
Que ressentez-vous suite à cette distinction ?
Tout d'abord et avant tout une grande fierté!
La fierté que mon travail soit reconnu à cette échelle pour un projet ayant débuté il y un an seulement. C'est vrai que l'on se rend compte à ce moment de l'importance d'un tel travail lorsqu'il est choisi pour son caractère innovant et pour les attentes qu'en ont les auditeurs. Car c'est sûr, une récompense donne un coup de fouet et de motivation immense pour la suite des recherches que l'on sait suivies. Je suis aussi fier que grâce à moi et par votre intermédiaire, on puisse s'intéresser l'espace de quelques minutes à la Tribologie, aux engrenages, aux roulements qui compensent leur caractère peu "sexy" par leur importance dans les études industrielles d'aujourd'hui et de demain.
Ensuite, de la reconnaissance envers tous mes directeurs de Thèse et encadrants industriels pour le temps qu'ils m'accordent, pour le fait qu'ils m'aient proposé cette Thèse et pour tous les bons moments qui resteront à la fin. Envers mes prédécesseurs du LaMCoS qui ont pris du temps en début de Thèse pour me transmettre leur savoir. Envers tous les autres collègues qui font du quotidien un moment heureux à partager.
Je suis enfin très heureux d'avoir remporté finalement le prix du Best Poster à cette conférence et reconnaissant envers Jenna, la personne en charge de la coordination de l'évènement à Leeds, qui pour l'anecdote (qui fait toujours autant rire mon directeur de Thèse) a rectifié en ma faveur l'inscription que j'avais réalisée pour l'année 2017 (soit la conférence de l'an prochain qui se déroulera à Lyon).
Quelle sera la suite de votre parcours ?
Concernant la Thèse, la période de deux ans restante doit me permettre d'approfondir les résultats relatifs à la problématique de la Thèse; ceci par de nouvelles observations expérimentales réalisées en partenariat entre le LaMCoS et MATEIS ainsi que par la traduction de ces analyses dans le modèle numérique.
A plus long terme, j'envisage toujours plusieurs possibilités : la Recherche en entreprise et possiblement chez SAFRAN ou la Recherche Universitaire et l'Enseignement avec lesquels je me familiarise avec les TP de dynamique effectués pour les 3GM (que je salue).
Légende photo
Le prix du Best Poster a été remis à Guillaume Vouaillat par le Pr. Emérite Duncan Dowson de l’Université de Leeds.