
INSA Lyon
Monde : la plus grande compétition des métiers organisée avec l'INSA !
En route pour WorldSkills 2023 ! Si la France a su tirer son épingle du jeu face au Japon pour l’accueil de la 47e WorldSkills Compétition, c’est grâce à la ville de Lyon ! Très motivée pour décrocher le titre de ville-hôte, la Métropole de Lyon a travaillé pendant de longs mois sur ce dossier, bénéficiant de nombreux soutiens. Parmi eux, celui de l’INSA Lyon.
Son directeur, Éric Maurincomme, affirme en effet l'engagement de son établissement dans cette aventure.
« WorldSkills 2023 s’inscrit complètement dans l’ADN de l’INSA Lyon, un modèle basé sur la recherche de l’excellence, l’envie de se dépasser, l’ouverture à d’autres cultures, l’échange avec les jeunes du monde entier, la pluridisciplinarité, la convivialité, l’entraide, l’esprit d’équipe et la créativité issue de la diversité. Des valeurs qui au-delà du campus sont largement partagées et mises en oeuvre au sein de la communauté lyonnaise » soulignait-il en octobre 2018.
Depuis, le jury composé de 60 pays votants, membres du mouvement WorldSkills, a rendu son verdict. Après Shanghai en 2021, c’est bien à Lyon que le rendez-vous est donné. Le projet conçu par la Métropole, en étroite coordination avec l’INSA, est celui qui a été retenu pour accueillir cet événement d’envergure exceptionnel !
Industrie, automobile, alimentation, végétal, services, bâtiments et travaux publics ou encore nouvelles technologies : une cinquantaine de métiers vont faire l’objet de concours métiers, où 1600 candidats de moins de 23 ans vont s’affronter.
82 pays participent à cette compétition qui s’étale sur quatre jours. Sur la dernière édition organisée cet été à Kazan, 250 000 visiteurs se sont déplacés.
L’INSA Lyon va donc se préparer à accueillir du 11 au 17 septembre 2023 les candidats qui viendront défendre leurs compétences professionnelles à Eurexpo. Le campus de l'INSA Lyon à Villeurbanne se transformera alors en Village Olympique, devenant la vitrine d’une belle compétition qui donne l’occasion à la France de « montrer son savoir-faire et son attachement aux métiers d’arts et d’excellence qui rayonneront dans le monde entier » souligne Michel Guisembert, Président de WorldSkills France.
« Nous mettons tout en œuvre pour accueillir les participants, avec une offre d'hébergement et de restauration sur-mesure. C’est une belle opportunité pour la visibilité de l’INSA Lyon, sur le plan national et un beau challenge pour nos équipes qui ont hâte de participer à cette aventure » indique Carole Brunie, directrice de la vie de campus de l’INSA Lyon.
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Vie de campus
Quand l’INSA Lyon affronte les grandes universités
Avec ses 1500 licenciés à l’Association Sportive (AS), l’INSA Lyon arrive à se mesurer aux universités et se classer sur plusieurs sports collectifs en Championnats de France Universitaire (CFU) : volley, basket, handball, football… Rencontre avec les enseignants de ces sports.
L’INSA Lyon, par son statut de grande école, peut participer aux deux championnats sportifs nationaux qui existent : les Championnats de France Universitaire (CFU) avec l’ensemble des étudiants de l’enseignement supérieur et des universités, et les Championnats de France des Écoles (CFE) qui regroupent uniquement les étudiants des écoles. L’INSA est une petite école comparée aux universités (dix fois plus d’étudiants et licenciés), mais l’esprit collectif qui y règne lui permet de jouer à des niveaux élevés. Pour la deuxième année consécutive l’AS de l’INSA Lyon se classe troisième au classement des CFU, derrière les universités de Bordeaux et de Lyon. Un résultat remarquable puisque l’école suivante ne se classe qu’à la vingtième position.
La cohésion INSA
En effet, la capacité des équipes à être dans le collectif explique ces bons résultats.
« Individuellement, les joueuses de volley sont techniquement et physiquement en dessous des joueuses adverses. Cependant, grâce à un esprit d’équipe extrêmement fort, elles ont pu jouer à un niveau supérieur. La cohésion et la solidarité qui existent dans ce groupe sont vraiment impressionnantes. Quelques joueuses sont sportives de haut niveau et elles se sont toutes données à 100% pour défendre les couleurs de l’INSA », se rappelle Marie Jaussaud, responsable du volley-ball féminin. Cette année les joueuses de beach-volley finissent 14e au CFU à la Réunion et l’équipe de volley masculin en 4x4 arrive troisième.
Pour le football, la constitution des équipes renforce encore plus la cohésion, leur permettant d’atteindre régulièrement de bons classements. « Depuis plus de 20 ans, on a pris l’habitude de garder les étudiants des deux premières années dans les mêmes équipes. Ce fonctionnement permet de décupler les affinités et l’intégration des élèves à l’INSA », explique Patrice Cornuaud, responsable du football.
L’équipe féminine a atteint la troisième place des CFU en national 2.
Les valeurs de l’INSA adaptées au sport
Les valeurs portées par l’INSA et insufflées aux étudiants sont primordiales pour les sportifs.
« L’ouverture d’esprit, la capacité d’adaptation, la persévérance et l’honnêteté sont des qualités qui caractérisent bien nos joueurs. Ils ne lâchent rien, n’hésitent pas à affronter meilleurs qu’eux tout en acceptant, malgré la déception, les défaites. Ils ont vraiment un mental très fort, c’est ça qui fait la différence », insiste Jeff Villeminot, responsable de l’équipe de handball masculin.
Cette année, les handballeurs ont eu les effectifs et le niveau pour décrocher la troisième place en CFU.
Cette année, l’équipe féminine de basket termine championne de France en CFE et vice-championne en CFU élite (plus haut niveau de jeu universitaire). Caroline Bessac, responsable de l’équipe, revient sur cet exploit.
« En 25 ans de carrière, c’est la première fois qu'une équipe féminine de basket atteint un tel niveau de jeu collectif. Nos sportives de haut niveau ont pris le leadership et ont accompagné toute la saison les autres joueuses. Cette entreaide et ce sens du partage ont permis une prise de responsabilité de chacune sur le terrain, un renforcement progressif du niveau de jeu et un renforcement de leurs affinités », s’enthousiasme Caroline.
Des compétences supplémentaires
En plus des qualités qu’ils acquièrent avec leurs études, les élèves-ingénieurs appartenant à l’AS en développent de nouvelles.
« Par exemple, les deux beacheuses ont été qualifiées pour participer à la phase finale des CFU organisée à la Réunion. Elles ont récolté des fonds pour pouvoir payer le voyage et disputer leur match final de la saison. Elles ont fini 14e, mais leur parcours a été significatif car, étant en stage dans des villes différentes, elles ne pouvaient pas s’entraîner ensemble. Elles ont fait preuve d’autonomie et de prises d’initiatives qui leur ont permis d’atteindre leur objectif commun », précise Marie Jaussaud.
Les insaliens ont besoin de s’organiser pour pouvoir réussir scolairement et sportivement. Tout au long de l’année, ils doivent suivre leurs cours, participer aux entrainements et disputer les matchs. De plus, les rencontres de fin de saison des CFU se déroulent en pleine période d’examens pour l’INSA alors que les universités ont déjà terminé.
« On voit très régulièrement des joueurs en train de réviser sur le bord du terrain. Ils ont cette capacité à se remettre dans le match et se concentrer alors qu’ils ont leurs examens en tête. Ça leur demande beaucoup d’investissement et d’organisation », conclut Jeff Villeminot.

Vie de campus
Sophia Bouderbane élue "Sportive de l'année 2018-2019" par la communauté INSA.
Chaque mois, un étudiant sportif de haut niveau (SHN) est élu « Sportif du mois » par un jury. Pour la 5e année maintenant, la communauté INSA élit le Sportif SHN de l'année parmi les sportifs du mois (une sportive "mise à l'honneur" s'est ajoutée cette année à la liste des candidats) !
Cette année, ils étaient donc 11 à concourir pour le titre de Sportif de l’année, remporté en 2018 par Gaëtan Charlot pour l'ensemble de ses performances en escrime handisport au cours de l'année, en 2017 par Thibault Colard en aviron pour sa médaille olympique aux JO de Rio, en 2016 par Fanny Gibert en escalade pour son titre de championne de France élite sénior de Bloc et en 2015 par Sophia Bouderbane championne d'Europe Espoir de Karaté.
Quatre ans après son premier titre, c'est Sophia Bouderbane, désormais étudiante en 3-4GI, est à nouveau élue avec 18.22% des 2185 voix recueillies, grâce à son titre de Championne d'Europe Elite de karaté catégorie -50 kg obtenu à Guadalajara en Espagne en mars dernier !
« J’avais été championne d’Europe chez les jeunes à plusieurs reprises mais ça faisait un petit moment, c’est mon premier titre senior d’envergure, alors forcément je suis très heureuse ! Je suis bien entendu satisfaite de mon parcours. J’ai réussi à m’exprimer sur le tatami du début jusqu’à la fin de ce championnat et à mettre en place mon karaté, le karaté qui est en moi. Ces derniers temps, je m’étais rapprochée des podiums, et à Dubaï lors de l’étape Premier League de février, ça avait payé car je fais troisième. Au-delà du titre, qui est fantastique, je suis vraiment satisfaite de ce que j’ai mis en place durant toute cette compétition. J’ai battu plusieurs des meilleures combattantes de ma catégorie, notamment la turque en demi-finale, numéro 1 mondiale, qui était championne d’Europe en titre. Même face à ce genre d’adversaire, j’ai réussi à m’exprimer, je me suis fait plaisir et j’ai retrouvé des sensations magnifiques sur le tatami. Je suis vraiment satisfaite de l’ensemble, je remporte notamment ma finale 5-0 (les scores de finale se jouent souvent à peu de points, avec des scores très serrés) et je n’ai encaissé aucun point de tout le championnat…
Durant cette compétition, j’étais très concentrée, très déterminée aussi. Je n’avais pas de doute. J’avais envie de le faire, d’aller au bout et je ne pensais qu’aux moyens à mettre en place pour arriver à mes fins. Je ne pensais qu’à mes capacités, aux stratégies à mettre en place et je n’avais aucune pensée parasite ou négative. J’avais comme objectif d’être sur le tatami et de réaliser ce que je savais faire et tout cela a payé. Quand tout fonctionne comme cela, c’est magnifique ! C’est difficile d’expliquer ce que l’on ressent à ces moments. J’ai eu des combats difficiles mais tout me semblait facile. C’est très paradoxal. Des compétitions comme cela, c’est assez rare dans une carrière... j'ai conscience d'avoir vécu sur ce championnat un moment très fort de ma vie de sportive ! »
Si la championne savoure, c'est aussi parce qu'elle revient de loin
« Cette médaille représente beaucoup pour moi car elle symbolise mon retour sur le devant de la scène après une longue période de convalescence suite à une opération conséquente. Durant mes années en jeunes, qui étaient très belles sur le plan national et international, je n’ai pas souhaité m’arrêter malgré mon conflit de hanche. Lors des deux derniers championnats d’Europe que j'avais gagnés (2014 et 2015), j’étais déjà mal en point. J’ai décidé de me faire opérer avec l’accord du staff en 2016 (la fin de mes années en catégories « jeunes »). J’ai eu une résection du fémur, on m’a enlevé une partie de l’os et j’ai subi une greffe du cartilage. Ensuite, j’ai fait ma rééducation qui a duré plus longtemps que prévu. J’ai fait un an sans karaté, alors qu’à la base, je devais reprendre après six mois… Psychologiquement, cette période a été très dure. Je suis revenue à la compétition en Juin 2017 à Tolède (Espagne) pour une Series A… et je gagne ! J’enchaine avec Istanbul et une belle troisième place. Par la suite, c’était plus compliqué. J’étais déterminée à revenir après cette année d’arrêt mais il fallait que je trouve également un équilibre d’entrainement. C’est chose faite et trois ans après mon opération, je suis championne d’Europe, ça résonne comme un aboutissement, la preuve que le travail paie et qu’il faut toujours continuer d’y croire, de croire en soi !
Durant cette période compliquée, j’ai eu la chance d’avoir du soutien, chose primordiale dans ces moments, ce qui m’a aidée à devenir l’athlète que je suis aujourd’hui. J’ai notamment eu tout le soutien de l’INSA, de la section Sport-Etudes et du corps enseignant. C’est très important dans un double projet de se sentir soutenue dans chacune des facettes de sa vie ; à l’INSA, j’ai toujours eu ce soutien dans les bons comme dans les mauvais moments… C’est une des raisons pour lesquelles je m’épanouie pleinement dans ma double vie, en plus bien sûr, de tout ce qui est mis en place pour nous SHN (préparation mentale, récupération cryothérapie, suivi diététique, osthéo, etc). Ce soutien et cette reconnaissance des performances sportives par l’école et l’ensemble de sa communauté (personnel, étudiants, etc) se retranscrivent aussi, je pense, dans les distinctions de « Sportif du mois », et encore plus de « Sportif de l’année ».
La jeune femme se souvient de son premier titre de Sportive de l'année en 2015 mais se projette déjà, aussi, vers l'avenir
« J’avais été élue Sportive de l’année lors de ma première année d’INSA en 2015, année de la création de cette distinction en ayant fait championne d’Europe espoirs (-21 ans). C’était un immense honneur pour moi d’avoir cette reconnaissance et de « marquer » en quelque sorte l’histoire de l’école en devenant la toute première sportive de l’année de l’INSA Lyon. Je me rappelle encore de toute l’émotion que j’avais ressentie lors de l’annonce du gagnant, lorsque le directeur, M. Maurincomme, m’avait remis mon diplôme devant tous les directeurs de spécialisation… J’avais la gorge nouée au moment de mon discours… »
« Aujourd’hui, 4 ans après - même durée qu’une olympiade, j’ai envie d’y voir un signe… - je suis de nouveau élue Sportive de l’année de l’INSA Lyon. Cette distinction vient récompenser mon premier titre de Championne d’Europe Séniors et tout ce qu’il représente. Je vous laisse imaginer la joie que je ressens ! C’est un peu la cerise sur le gâteau ! Et cette année, particulièrement, cela me tenait à coeur d’être élue. L’ayant déjà été, j’avais un espoir mesuré pour être honnête : la surprise et le bonheur n’en ont été que plus grands ! Je tiens à remercier toutes les personnes qui ont voté pour moi, étudiants, professeurs, personnel, ça me touche réellement. Je remercie bien sûr la section Sport-Etudes pour tout ce qu’elle met en place pour nous accompagner au mieux, merci plus largement à l’INSA Lyon et à tout le groupe INSA de donner une telle opportunité à des Sportifs de haut niveau de mener de front études et sport dans les meilleures conditions. Je suis très heureuse de cette distinction et je veux vous faire savoir que ça me donne un coup de boost pour la suite ! Une motivation encore plus grande ! Etant en pleine qualification olympique pour 2020, je suis dans une période très dense scolairement et sportivement, tout soutien est bon à prendre ! Je suis actuellement en fin de saison sportive, il me reste une première Ligue à Shanghai début juin (compétition comptant pour le classement de qualification aux JO) puis les Jeux Européens fin Juin en Biélorussie, la dernière grosse échéance.
J’espère terminer cette saison au mieux, puis repartir sur une nouvelle avec la suite des qualifications aux JO en septembre. Je suis, pour le moment, 8e mondiale dans ma catégorie, je dois encore monter dans le classement pour accéder à mon objectif olympique pour 2020. Et bien sûr, je ré-attaquerai en parallèle, mon année universitaire, ma troisième en GI, avec comme objectif de tout valider haut-la-main... ou pas ! ;-) »
Félicitations à Sophia pour ce titre de Sportive de l’année et aux SHN pour leurs résultats d’exception !
Un grand merci à tous ceux qui participent aux élections des sportifs du mois !

Sciences & Société
48 heures pour faire vivre des idées
Le challenge qui fait plancher pendant 48 Heures des étudiants de 5 écoles et universités Lyonnaises sur des sujets d'entreprise.
Du jeudi 29 novembre 18h au samedi 1er décembre soir la bibliothèque Marie Curie accueille la sixième édition du challenge 48 Heures.
Organisé en partenariat avec des établissements d'enseignement très divers et des entreprises régionales, ce challenge d'innovation propose aux étudiants une expérience de créativité de groupe en équipes pluriculturelles et pluridisciplinaires sur les axes d'innovation des entreprises.
La formule maintenant éprouvée est appréciée car elle apprend à travailler entre disciplines sur des projets ouverts laissant libre cours aux compétences, à l'imagination et aux savoir-faire multiples et variées d'équipes d'étudiants de provenance diverse. Elle permet de se former à la créativité et fait bien souvent découvrir aux équipiers qu'avec un peu de méthode chacun de nous peut se surprendre de sa propre créativités.
Elle fait aussi découvrir l'étonnante capacité du groupe hétérogène et un peu organisé à produire des brassées de nouveauté !
Le dispositif de formation est original par l’action à la créativité collective et aux phases amont de l’innovation.
L'événement est ouvert aux étudiants de l'INSA Lyon, du CESI, de l'ENSAL, de l'IAE de Lyon et de La Martinière Diderot.
◾ Si vous voulez vivre une expérience intense et riche n'hésitez pas à vous inscrire frama.link/48H2018
Información adicional
- 48h@insa-lyon.fr
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INSA - Bibliothèque Marie Curie - 31 avenue Jean Capelle 69621 Villeurbanne Accès : Tramway T1 direct depuis la gare de la Part Dieu, direction IUT-Feyssine arrêt INSA-Albert Einstein
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Vie de campus
Gaëtan Charlot élu "Sportif de l'année" par la communauté INSA.
Chaque mois un étudiant sportif de haut niveau (SHN) est élu « sportif du mois ». Depuis 4 ans maintenant la communauté INSA élit le sportif SHN de l'année parmi les sportifs du mois !
Cette année, ils étaient 10 à concourir pour le titre de sportif de l’année, remporté en 2017 par Thibault Colard en aviron pour sa médaille olympique aux JO de Rio, en 2016 par Fanny Gibert en escalade pour son titre de championne de France élite sénior de Bloc et en 2015 par Sophia Bouderbane championne d'Europe Espoir de Karaté.
Gaëtan Charlot en 2e année au Premier cycle a été élu avec 23.02% des 1985 voix recueillies !
Il revient sur son parcours :
« Handicapé de naissance, diplégique exactement ; je souffre d’une malformation neurologique qui entraine une sorte de déconnexion musculaire de mes membres inférieurs qui m’empêchent de marcher. Je peux me déplacer sur quelques mètres grâce à un médicament, le baclofène, diffusé en permanence dans mon corps grâce à une pompe placée sous ma peau.
J’ai découvert l’escrime par hasard à 7 ans et petit à petit, grâce à ce sport d’opposition, d’assauts de duels, d’analyse, j’ai pris confiance en moi. L’escrime a été précurseur ; ça a été ma première activité où j’ai pu me confronter aux autres et au monde valide, où je me suis rendu compte qu’à égalité, assis dans un fauteuil, je pouvais faire face aux situations et jouer d’égal à égal. Ça m’a libéré…
Ensuite, j’ai enchainé les activités. J’ai effectué à peu près tout ce qu’une personne en situation de handicap est capable de réaliser : basket, ping-pong, ski, fauteuil tout terrain, handi-wake, canoë-kayak, jet-ski, quad, tir-à-l’arc… Au final, j’ai gardé l’escrime, ma discipline principale et le basket, mon activité de loisir.
D'abord fleurettiste, je me suis orienté vers l'épée. J'adore cette activité car le respect de l'adversaire en constitue l'essence. Il combine finesse, pugnacité, réflexion, vitesse et spontanéité, soit une panoplie de qualités à maitriser qui en font un sport très complet. D'autre part – contrairement à l'escrime valide où les compétiteurs passent beaucoup de temps à avancer et reculer tout en sautillant sans croiser le fer – être en fauteuil fait que l’on est constamment à portée de son adversaire. La pratique en « handi » en fait un sport beaucoup plus spectaculaire et cela est plus que rare pour être signalé.
J'ai intégré l’an dernier l’INSA, filière SHN en 2016. En émettant le vœu de rejoindre cette école, j’espérais mener à bien mon double projet : ingénieur et sportif de haut niveau avec en point de mire l'objectif de participer aux jeux paralympiques de Tokyo en 2020 ou Paris 2024.
Aujourd’hui, après bientôt deux ans de présence au sein de cette école, je me rends compte que j’ai vraiment fait le bon choix. Tout est mis en œuvre ici pour réussir dans les deux domaines, reste pour ma part à travailler et faire les efforts nécessaires.»
Si Gaëtan a été élu sur ses performances de mai 2017, il enchaîne les beaux résultats en 2018. Il a terminé 2e par équipe et 8e en individuel à la coupe du monde qui a eu lieu à Montréal en avril 2018. Il a également remporté 3 étapes du circuit national dont la dernière victoire date du 3 juin 2018 à Bordeaux. Il a joué la finale face à Romain Noble, 7e mondial, sûrement une de ses plus belles victoires.
« Lors de cette finale, je n’ai pas explosé sur les premières touches et ai fait jeu égal en début d’assaut (2-2) ; c’est alors que j’ai sorti le grand jeu et à la surprise générale pris le dessus ! Le public attendait un retour de l’adversaire que l’on pensait inéluctable. Le suspens était terrible car le score semblait irréaliste mais je n’ai rien lâché. La dernière touche était magique : la pointe de mon épée a effleuré la main de mon adversaire au moment où celui-ci allait m’asséner un de ses coups dont il a le secret. Trop tard, la lampe verte s’est allumé, synonyme de victoire. Je n’en revenais pas, j’ai dû regarder le score avant d’éclater de joie ; je venais de battre l’icône de l’handi escrime français, champion paralympique par équipe à Rio. »
Cet exploit vient consolider sa première place au classement en cours des épéistes français et illustre la grande qualité de nos sportifs !
Félicitations à lui pour le titre de sportif de l’année et aux SHN pour leurs résultats d’exception et un grand merci à tous ceux qui participent aux élections des sportifs du mois !

Formation
Bâtiment du futur : 4 INSA lauréats du challenge The Trail by Vinci Construction
Comment imaginer le futur de la ville ? Que faire des infrastructures en sous-sol rendues obsolètes par les nouvelles mobilités ? Quels nouveaux services pourraient être offerts dans la ville de demain ? Afin de faire face aux enjeux d’un monde en pleine mutation, le secteur de la construction doit impérativement s’organiser. En proposant le projet « Upside Down », quatre étudiants en Génie Civil Urbanisme (GCU) à l’INSA Lyon ont conquis le jury du challenge international « The Trail » by Vinci. Une belle victoire pour Lili, Jean-Pascal, Camille et Susie.
« Ce fut une expérience très enrichissante à tous points de vue. Expérimenter le travail en équipe pluridisciplinaire a réellement été profitable et nous a permis à chacun d’approfondir nos réflexions sur notre rôle de l’ingénieur pour le monde de demain. Travailler sous pression nous a également permis d’évoluer et grandir, de découvrir nos limites propres et confirmer nos intentions sur nos vies professionnelles futures. L’expérience a été humaine avant tout ; penser au-delà de l’enseignement théorique et rencontrer des gens du monde entier nous a fait envisager d’autres modes de pensée. Nous sommes très fiers de notre réussite et sommes impatients de la visite à l’étranger d’un projet d’envergure mené par Vinci ! »
« Upside Down » se base sur la réutilisation de l’énergie captée par les bâtiments tout au long de la journée au moyen de réseaux de tuyaux fins, alimentés par de l’eau. Ainsi réchauffée par rayonnement solaire, l’eau chaude permet de produire de la chaleur ou de la lumière grâce à l’effet Seebeck. Cette énergie produite de façon durable est ensuite utilisée pour le développement de fermes urbaines éclairées, en sous-sol.
La solution des quatre étudiants INSA répond à des objectifs écologiques importants, puisqu’elle permet l’amélioration des performances thermiques des bâtiments. Elle présente également des avantages économiques en fournissant une énergie gratuite et d’origine renouvelable. Le projet favorise aussi une économie locale, grâce aux productions réalisées dans les fermes urbaines destinées à approvisionner les commerces et les lieux de restauration collective de proximité.
« La collaboration avec Pauline Grougnet, David Richard et Paola Mugnier, de Vinci, nous a permis de cerner nos limites et de stimuler les capacités de chacun à co-construire et à s’investir dans le projet. Leurs regards extérieurs ont fait grandir le projet et nous ont éclairés sur les points faibles et surtout le potentiel de « Upside Down ». En profitant de leur expertise en façade et en agriculture urbaine, nous avons validé les mesures grâce à des avis professionnels ancrés dans les réalités du secteur. »
The Trail by Vinci est un challenge qui questionne le secteur de la construction face aux enjeux de demain, mais qui a également amené les étudiants à s’interroger sur leurs rôles d’ingénieurs à jouer dans ce futur proche.
« Nous avons beaucoup apprécié de travailler sur ces thématiques. Nous pensons que l’ingénieur de demain devra absolument être attentif et ouvert à son environnement ; il doit entretenir son ouverture d’esprit, partager ses idées et travailler en équipe. Sensibilisé et visionnaire face aux défis environnementaux, sociétaux et économiques, l’ingénieur d’aujourd’hui pour demain sait trouver des solutions progressives et adaptables à ce monde en perpétuel mouvement. La capacité d’adaptation est une qualité indispensable, en particulier dans le domaine de la construction où les exigences sont de plus en plus importantes et obligent à de nouvelles façons de procéder. Cela va au-delà du rôle de technicien auquel on peut encore parfois restreindre l’ingénieur. Nous aimons ce genre de challenge qui, en complétant notre formation, nous prépare à être l’ingénieur pour demain. »
© photos Vinci Construction Remy Bloome - JOH
Décidément concernées par les enjeux environnementaux posés par le monde de demain, ces deux élèves ingénieures ont également remporté le premier prix de l’INVOLVE challenge France 2017 proposé par le groupe Volvo. En deux jours et en équipe, elles ont imaginé « Water Lily », une solution de transport aquatique en libre-service innovante et durable permettant de se déplacer sur les fleuves et rivières, loin de l’agitation des transports urbains.
« Au-delà d’avoir défendu des projets auxquels nous croyons, avec la victoire de ces deux challenges, nous avons montré que les insaliens peuvent avoir de très bonnes idées, savent les présenter et les mettre en valeur. Nous avons aussi prouvé qu’à notre échelle, nous pouvons faire changer un peu les choses. »
Investies dans la vie du département GCU, Camille et Lily travaillent également à la création d’une association de rencontre et de partage entre étudiants en génie civil partout dans le monde, la IACES (International Association of Civil Engineering Students).
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Formation
Jeune Talent : Mathis Hammel, compétiteur en informatique
Première programmation informatique à 11 ans, premiers pas en sécurité informatique à 14 ans… Mathis Hammel a l’algorithme dans le sang. Grâce au soutien de la Fondation INSA Lyon, il va participer à des concours prestigieux à travers le Monde, en portant haut les couleurs de l’école. Entretien.
Comment est née votre passion pour les algorithmes et la sécurité informatique ?
J'ai été en contact avec des ordinateurs depuis mon jeune âge donc c'est en quelque sorte une passion que j'ai depuis longtemps, mais je n'ai réellement commencé à travailler ces deux disciplines qu'à partir de mon arrivée en 3e année au département Informatique de l’INSA Lyon car l'atmosphère s'y prêtait bien, d’autant plus que nous sommes encadrés et soutenus par le corps enseignant et les associations.
Pourquoi avez-vous choisi l’INSA Lyon ?
Je vise depuis le lycée une carrière d'ingénieur, mais ne souhaitais pas particulièrement passer par une prépa. En tant que meilleure école d'ingénieur post-bac de France, l'INSA semblait être un choix évident. Ma grande sœur est entrée à l'INSA Lyon un an avant moi, et ses retours ont confirmé mon choix.
Vous êtes très actif sur le plan associatif, pourquoi ?
J'ai rejoint mes deux premières associations en 2e année de Premier Cycle à l’INSA Lyon, et cela m'a immédiatement plu d'avoir l'occasion de rencontrer des personnes avec qui je partageais des intérêts communs et de s'organiser en groupe autour de projets concrets. J'ai commencé dans plusieurs associations en tant que membre actif, notamment InSecurity (association de sécurité informatique) et TEDxINSA (en charge de l'organisation annuelle d'une demi-journée de conférences TEDx).
Depuis, j'ai progressivement évolué vers des rôles de gestion associative qui permettent tantôt d'être acteur dans la transmission des connaissances (en particulier dans les associations techniques), tantôt de gérer des équipes et de donner une réelle direction aux projets, comme c'est le cas dans l'association TEDxINSA que je préside cette année.
Avec mon ami et coéquipier Thomas Lacroix, nous avons également fondé en 2017 l'association INSAlgo, qui représente l'officialisation du groupe d'amateurs d'algorithmique/programmation à l'INSA, qui existait depuis de nombreuses années au sein du département IF. INSAlgo est à mes yeux un projet extrêmement réussi, car nous avons d'une part pu bénéficier de visibilité et ouvrir notre passion à l'algorithmique à de nombreux étudiants de tout l'INSA, bien au-delà du département IF. D’une dizaine d'étudiants, nous sommes passés à 40.
D’autre part, nous avons pu obtenir et gérer des fonds pour mener des projets.
Vous venez d’ailleurs de recevoir une bourse jeune talent de la part de la Fondation INSA Lyon, pouvez-vous présenter votre projet ?
Mon projet se divise en 4 parties, chacune représentant un concours auquel je souhaiterais participer. Le concours le plus important à mes yeux est l'IrlCPC. C'est une compétition organisée par la prestigieuse association ACM (Association for Computing Machinery), qui est assimilable au championnat académique d'Irlande en algorithmique.
J'étais en échange à Trinity College Dublin en Irlande l'année dernière, et mon équipe avait remporté le championnat. Je souhaitais donc retenter l'expérience cette année, avec des coéquipiers de l'INSA. Pour cela, j'ai obtenu une bourse Jeunes Talents de la part de la Fondation INSA Lyon, ce qui me permet de financer les frais pour mes deux coéquipiers et moi-même. Avec Thomas, président d'INSAlgo et faisant partie de mon équipe à l'IrlCPC, nous avons décidé d'organiser un concours de programmation ouvert à tous les insaliens, durant lequel les participants devaient résoudre en 2h des problèmes similaires à ceux rencontrés à l'IrlCPC. À l'issue du concours, les trois meilleurs ont été sélectionnés et formeront une deuxième équipe INSA en Irlande, financés par l'association. Parmi ces trois vainqueurs, on trouve deux étudiants en 3è année au département Informatique, qui s'étaient déjà illustrés en novembre dernier pour avoir décroché malgré leur jeune âge la 32e place au SWERC, compétition réputée dans toute l'Europe. Le dernier membre de l'équipe INSAlgo ne nous a pas moins impressionné, étant étudiant en première année du Premier Cycle.
Durant votre formation, vous avez décroché un stage chez Google. Comment voyez-vous votre avenir ?
Grâce à mon profil technique, j’ai en effet obtenu un stage de 4 mois chez Google l’an dernier, lors duquel j’ai pu côtoyer des champions mondiaux de compétitions d’algorithmique et de sécurité. Cela a complètement attisé mon envie d’excellence dans ces domaines. Une fois diplômé de l’INSA, je pense travailler en tant que développeur dans une entreprise qui offre des problématiques techniques qui sauront combler mon envie de défi. J’ai déjà quelques pistes, mais rien de certain pour le moment. Je pense qu’à long terme, je souhaiterais développer mes soft skills pour diriger une équipe technique.

Vie de campus
Thibault Colard élu "Sportif de l'année" par la communauté INSA.
Étudiant en 3e année au département informatique de l'INSA Lyon, Thibault est Médaillé de bronze en 4 sans barreur poids léger aux Jeux Olympiques de Rio 2016.

Vie de campus
Les élèves-ingénieurs sensibilisés aux économies d’énergie
La deuxième compétition énergie vient d’être lancée au sein de la Résidence I. Elle fait écho à celle organisée depuis 2014 dans les résidences A & B. Une façon de sensibiliser les INSAliens à leurs consommations d’énergies.
10 équipes se défient depuis ce lundi 18 janvier et jusqu’au 25 mars dans cette résidence de 5 étages. L’objectif ? Prendre conscience de l’importance de leurs consommations d’énergie autour de 4 axes : eau chaude, éclairage, chauffage et plaques de cuisson. Particularité du défi organisé en partenariat avec EDF, Smart Electric Lyon, eGreen et l’association Objectif 21 : la résidence I est un bâtiment innovant car 100% électrique. « Nous avons sensibilisé les INSAliens aux économies d’énergies et cette compétition va nous permettre d’en mesurer l’impact. Les élèves-ingénieurs sont jeunes et connaissent le fonctionnement du bâtiment. Une résidence 100% électrique offre un levier d’actions important pour impliquer davantage les habitants dans leurs comportements » déclare Pierre Soubirou, chargé de projet Smart Electric Lyon au sein d’EDF.
De l’autre côté du campus, un rendez-vous devenu incontournable rythme aussi la vie des élèves-ingénieurs du Premier Cycle : la compétition énergie entre les résidences A et B. Aina, élève-ingénieur en 1ère année et habitant de la résidence B témoigne : « Je trouve cette initiative très intéressante ! Au quotidien, je fais particulièrement attention à ma consommation de chauffage. Avant, Il m’arrivait d’être la personne qui alertait les autres sur les gestes écologiques. Aujourd’hui, je suis content de participer à un mouvement général.»
Ces 2 compétitions affirment la volonté de l’INSA Lyon de faire prendre conscience à ses élèves-ingénieurs l’importance d’une réflexion collective autour du développement durable.